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Bilan: Chaumière se réjouit de l’entrée en vigueur des nouvelles lois du travail

23 décembre 2009, 00:00

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Bilan: Chaumière se réjouit de l’entrée en vigueur des nouvelles lois du travail

Jean-François Chaumière, le ministre du Travail, a procédé à un bilan de son ministère. Confiant et satisfait, il utilise des termes élogieux pour parler des réalisations de son ministère de 2008 à 2009.

Selon lui, l’adoption des deux nouvelles lois du travail, l’Employment Relations Act (EReA) et l’Employment Rights Act (ERiA) en 2008 et leur entrée en vigueur en février 2009, est la plus importante réussite de son ministère. Il pense que cette législation aura une «portée historique».

«Dans le passé, il y a eu différentes tentatives pour amender/remplacer les lois du travail, mais aucune n’a porté ses fruits. Nous l’avons fait. Cela démontre l’engagement et la détermination du gouvernement sous Navin Ramgoolam», affirme Jean-François Chaumière.

Et d’ajouter, «Nous voulons promouvoir la négociation collective, renforcer le dialogue social entre les partenaires sociaux et cela a abouti à la création de ces deux lois».

Il convient qu’il y a eu «certaines appréhensions formulées de part et d’autres». Mais il pense «qu’en dépit de ce qui a été dit sur l’EReA et l’ERiA, la protection des travailleurs est assurée à travers le ‘workfare programme’ et la négociation collective».

«Pour ma part, les mesures qui ont été prises avec ces nouvelles lois ont beaucoup aidé à préserver l’emploi. Préserver les entreprises, c’est préserver l’emploi», dit-il, par rapport à la crise financière qui a frappé le monde et le pays, surtout ses secteurs manufacturiers et touristiques, en début 2009.

Jean-François Chaumière révèle que, de février à novembre 2009, 1 761 personnes ont intégré le «workfare programme» et ont bénéficié de «transition unemployment benefits». D’ailleurs, la somme qui a été allouée au fonds «transition unemployment benefit» s’élève à Rs 50,2 m.

De surcroit, le ministre du Travail certifie que son ministère a pu résoudre bon nombre de litiges au niveau de cet organisme et des institutions qui tombent sous sa tutelle. Ces contentieux ont été dénoués à travers la médiation et la conciliation, notamment par la Commission for Conciliation and Mediation. Il cite également les «deadlocks» à Mauritius Telecom, la Banque de Maurice et à Air Mauritius où son ministère a agi comme «facilitateur» pour «débloquer» la situation.

«Cette année, de janvier à octobre, 6 500 plaintes relevant du domaine des relations industrielles ont été enregistrées et traitées auprès de mon ministère. Un total de Rs 52,6 m ont été recouverts au nom des travailleurs…», soutient-il.

Cependant, le ministre du Travail a émis des critiques concernant, premièrement, le manque d’efforts de la part des employeurs pour régler certaines doléances en interne. Deuxièmement, l’absence d’un «syndicalisme fort». Car celui qui est pratiqué aujourd’hui date des années 1960-70 et ne s’accorde pas, à son avis, au monde moderne.