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Bernadette Chirac dément les rumeurs sur la santé de l''ex-président

31 janvier 2011, 00:00

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Bernadette Chirac dément les rumeurs sur la santé de l''ex-président

Niant les propos que lui prête "le Journal du Dimanche", l''''épouse de l''ancien président français Jacques Chirac affirme que ce dernier "n''a pas la maladie d''Alzheimer" et qu''il assistera bien à son procès.

Bernadette Chirac a assuré lundi que Jacques Chirac ne souffrait pas de la maladie d''Alzheimer et qu''il assisterait à son procès à partir du 7 mars, alors que se tenait dans la matinée une audience technique préparatoire à ce grand rendez-vous judiciaire.

Agé de 78 ans, l''ancien président, qui doit être jugé pour de présumés emplois fictifs à la mairie de Paris dans les années 90, est apparu fatigué et affaibli lors de ses dernières sorties publiques. Et le Journal du Dimanche  a relancé de manière spectaculaire les rumeurs sur sa santé en affirmant ce week-end que son épouse avait prononcé devant un proche le mot "Alzheimer" à son propos. "C''est un mensonge", a-t-elle démenti avec force lundi matin sur Europe 1, se disant "scandalisée" qu''on lui prête de telles déclarations. "Si mon mari souffrait de cette maladie je n''hésiterais pas à le dire", a-t-elle ajouté

L''ex-première dame (1995-2007) a concédé que Jacques Chirac n''était "plus exactement ce qu''il a été", souffrant "par moments" de "troubles dont on ne sait pas s''ils sont liés à un effet à distance de son petit accident vasculaire cérébral (AVC) ou au processus normal de vieillissement. Il a des difficultés de marche, de temps en temps, et d''audition. Il a parfois des troubles de mémoire et, à certains moments, il peut faire la preuve d''une forme d''impatience »,  a affirmé Mme Chirac.

POUR RAPPEL : Jacques Chirac a été renvoyé devant la justice pour "détournement de fonds publics" et "abus de confiance" dans l’affaire des "emplois fictifs de la mairie de Paris". Dans cette affaire, il encourt en théorie jusqu''à dix ans de prison et 150 000 euros d''amende. Mais la mairie de Paris a accepté une indemnisation de 2,2 millions d’euros et a retiré sa constitution de partie civile. L’audience devrait donc être favorable à l’ancien chef de l’État.

 Dans une autre affaire, instruite à Nanterre, il pourrait être poursuivi pour "prise illégale d''intérêt". Si tel était le cas, les deux affaires pourraient être fusionnées et jugées en même temps.

(Sources : France 24/AFP)