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Benoît XVI appelle à un dialogue immédiat en Libye

27 mars 2011, 00:00

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Benoît XVI appelle à un dialogue immédiat en Libye

Le pape Benoît XVI a lancé dimanche un appel à un dialogue immédiat en Libye qui "suspendrait l''''usage des armes".

Devant les fidèles rassemblés sur la place Saint-Pierre de Rome pour la prière de l''Angelus, le souverain pontife s''est dit inquiet pour la sécurité des civils.Le pape a estimé que la diplomatie devait profiter du signe même le plus faible d''un désir de réconciliation et exhorté les instances internationales et les responsables politiques et militaires à engager un dialogue immédiat qui "suspendrait l''usage des armes".

Sur le terrain, les insurgés continuent leur progression contre les forces de Kadhafi. Ainsi, selon la chaine de télévision Al Djazira, ils sont arrivés dimanche à Oukaïla. Située à 110 km à l''ouest d''Ajdabiah, Oukaïla est la dernière localité sur la route menant au port pétrolier de Ras Lanouf, dans le golfe de Syrte. Samedi, les insurgés ont repris la ville stratégique d''Ajdabiah, et poursuivent leur marche vers l''Ouest.

L''opposition bahreïnie accepte la médiation du Koweït

Le Wefaq, première formation de l''opposition chiite à Bahreïn, a accepté l''offre de médiation du Koweït dans la crise politique que traverse le royaume, a annoncé dimanche l''un de ses représentants. Les forces de l''ordre bahreïnies ont mis fin le 16 mars à un soulèvement essentiellement chiite qui a amené le roi à proclamer la loi martiale et à demander une aide militaire à l''Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis.

Selon le quotidien koweïtien Al Seyassah, une délégation du Wefaq est attendue ce dimanche au Koweit. A noter que le  Wefaq et ses six alliés ont refusé cette semaine d''entamer des négociations aves les autorités tant qu''elles n''auront pas rappelé les forces de l''ordre déployées dans les rues de Manama et relâché les manifestants arrêtés. Ils exigent en outre la mise sur pied d''un comité élu chargé de

Le président du Yémen consulte les cadres de son parti

Le président yéménite Ali Abdallah Saleh , qui s''est dit prêt la veille à quitter le pouvoir "dignement", doit informer dimanche les dirigeants de son parti de ses discussions avec l''opposition. Le chef de l''Etat, au pouvoir depuis 32 ans, fait face depuis janvier à une vague de contestation inspirée des révolutions tunisienne et égyptienne.
Dans un entretien diffusé samedi par la chaîne de télévision Al Arabia, il n''a pas exclu de renoncer à ses fonctions à très court terme. Des discussions sont en cours via deux canaux pour mettre la dernière main à un accord de transfert du pouvoir.

L''ambassadeur des Etats-Unis à Sanaa était présent lors de ces discussions, a ajouté Saleh, qui a souhaité une médiation saoudienne ou de pays du Golfe. De sources politiques, on indique que l''un des principaux points de friction concerne l’immunité judiciaire du président et celle de ses proches. Allié des Occidentaux, le chef de l''Etat fait l''objet de pressions croissantes depuis que des tireurs embusqués ont tué 52 manifestants, le 18 mars, lors d''une journée de protestation dans la capitale.