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Belgique : au moins six morts dans un carnage en plein centre-ville

14 décembre 2011, 00:00

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Belgique : au moins six morts dans un carnage en plein centre-ville

Le bilan est très lourd. Au moins six personnes ont été tuées et 123 blessées, selon le site Internet du quotidien belge Le Soir, dans l''''attaque d''un tireur isolé survenue place Saint-Lambert, lundi à Liège.

 L''homme à l''origine du bain de sang, un trentenaire condamné par la justice belge il y a trois ans, est passé à l''acte vers 12?h?30, alors que de nombreuses personnes se promenaient dans ce quartier commerçant, où se trouvent le palais de justice et un marché de Noël. Deux adolescents de 15 et 16 ans et une personne âgée sont décédés dans l''attaque. Un homme de 20 ans et un bébé de 23 mois seraient également décédés. Par ailleurs, 123 personnes ont été blessées. Le tireur, lui, se serait suicidé d''une balle dans la tête Photo : Les nombreux blessés sont évacués de la place Saint-Lambert, mardi, à Liège. (20minutes.fr & Reuters).

Les Français peu mobilisés contre l''austérité

Les Français se sont peu mobilisés mardi contre le plan d''austérité du gouvernement, conformément à ce que craignaient les syndicats. Toutes les centrales, sauf la CGC, avaient appelé à une journée d''action contre des mesures jugées injustes. Les manifestations et les défilés n’ont rassemblé, au maximum, 2000 personnes. Aucun appel national à la grève n''avait été lancé. Il y a eu cependant quelques perturbations, notamment sur la ligne B du RER parisien.

Les syndicats avaient appelé à cette journée d''action après l''annonce, le 7 novembre dernier par le Premier ministre, François Fillon, d''un deuxième plan de rigueur. Le gouvernement n''a cessé de répéter depuis qu''il n''y aurait pas de troisième plan de rigueur, malgré les menaces qui pèsent sur la note "triple A" dont jouit la dette publique française. (Reuters).


Koweït : un nouveau gouvernement sans grand changement

Le nouveau premier ministre koweïtien, cheikh Jaber Moubarak Al-Sabah, a formé, mardi 13 décembre, un gouvernement qui ne compte que dix ministres, pour la plupart déjà membres de l''équipe qui a démissionné il y a deux semaines sur fond d''accusations de corruption. Tous les ministres clés du précédent gouvernement restent en place, à l''exception de trois ministres qui avaient démissionné quelques jours avant leurs collègues.

L''ancien premier ministre, cheikh Nasser Mohammed Al-Ahmad Al-Sabah, un éminent membre de la famille régnante accusé par l''opposition de corruption, a démissionné le 28 novembre après des mois de mobilisation contre lui par l''opposition. Une semaine plus tard, face à la mobilisation de cette opposition, l''émir du Koweït, cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Sabah, a dissous le Parlement pour la quatrième fois en moins de six ans, à la suite de manifestations sans précédent dans ce riche émirat pétrolier du Golfe. (Le Monde.fr).

Italie : tuerie raciste en pleine rue à Florence

Un militant d''extrême droite a ouvert le feu à Florence contre des vendeurs ambulants sénégalais, faisant deux morts et trois blessés.

Un Italien d''une cinquantaine d''années, Gianluca Casseri, a ouvert le feu sur un groupe de vendeurs ambulants sénégalais sur le marché de la place Dalmazia, à la périphérie nord de la capitale toscane. Il  a abattu deux vendeurs ambulants et grièvement blessé un troisième. Il est  réapparu  quelques minutes plus tard au marché San Lorenzo, en plein centre de Florence. De nouveau, il a ouvert le feu contre des immigrés sénégalais, faisant deux blessés. Pris en chasse par la police, Casseri s''est réfugié dans un parking souterrain. Après un échange de coups de feu avec les policiers, le tueur a retourné son arme contre lui et s''est suicidé. (Le Point.fr).

Syrie : Les Irakiens  veulent  jouer les intermédiaires

Les autorités irakiennes ont invité l''opposition syrienne à Bagdad afin de jouer les intermédiaires. Cette dernière a répondu favorablement à la proposition, a affirmé lundi à l''AFP Ali Al-Moussaoui, conseiller du premier ministre Nouri Al-Maliki.
M. Maliki a  précisé que le chef du gouvernement irakien avait demandé à plusieurs responsables politiques de négocier avec l''opposition syrienne. Les autorités irakiennes ont jusqu''à présent fait preuve d''une grande prudence face à la crise en Syrie, où l''ONU estime que la répression d''un vaste mouvement de contestation a fait plus de 5 000 morts depuis la mi-mars.La Ligue arabe a adopté fin novembre une série de sanctions pour tenter de forcer Damas à renoncer à la répression, mais ni le Liban ni l''Irak ne les ont approuvées, laissant envisager des couloirs d''approvisionnement qui permettraient au régime de Damas de se maintenir.(Le Monde.fr)