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Beachcomber maintient un budget annuel de Rs 20 millions pour la Fondation Espoir

8 mai 2009, 00:00

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Beachcomber maintient un budget annuel de Rs 20 millions pour la Fondation Espoir

A l’occasion de son 10e anniversaire, le groupe hôtelier Beachcomber annonce qu’il poursuit son soutien à la Fondation Espoir et Développement (FED). Sur la photo (de g à dr) Tiburce Plissonneau Duquene, Malenn Oodiah, Eric Bell, et Haydée Poonoosamy rencontrant la presse au Café du Vieux Conseil.

Beachcomber  poursuit  ses actions pour «assumer et assurer sa responsabilité sociale».  La compagnie propriétaire  de la première chaîne d’hôtels à Maurice veut donner les moyens à sa fondation de mener à bien ses projets. Elle lui alloue un budget annuel de Rs 20 millions.

En dépit de la crise économique mondiale qui se répercute sur le tourisme local, elle maintient le montant du financement en 2009. La FED tiendra compte de l’impact social de la récession. Elle épaulera les personnes dont la situation est jugée des plus précaires.
 
Pour ce faire, elle ira plus loin dans ses quatre projets phare, à savoir, l’insertion sociale à travers l’emploi,  le soutien aux micro-entreprises, l’alphabétisation et sa lutte contre les fléaux sociaux.  En une décennie, la FED affirme avoir aidé au moins 10 000 personnes directement et indirectement.

Cette institution continuera à financer les projets sociaux des organisations non-gouvernementales (ONG), engagées dans les secteurs de l’éducation, la santé, la culture, le sport et les loisirs. Pour la période d’octobre 2006 à mars 2009, la FED a apporté un soutien monétaire de Rs 17,8 millions à une soixantaine d’ONG.

Alors que la FED fête dix ans d’engagement social, son président, Malenn Oodiah, qui est aussi cadre chez Beachcomber, tient à rappeler la devise de la FED : «Donner, pou donner ! Vomié donn enn golett lapess ki donn ene poisson». Aussi, à souligner que «l’assistanat est une insulte à la dignité humaine».

«La FED a investi Rs 120 millions dans le travail social depuis sa création. Mais au-delà de l’argent, car l’argent n’est pas suffisant, nous mettons du cœur dans ce que nous faisons», affirme-t-il.

Ce dévouement, selon lui, se décline autant par le biais d’une équipe permanente, avec Eric Bell, à sa direction, Danielle Berlanga, pour la coordination avec les ONG, ses chefs de projets, tels Frédéric Augustin et autres membres, mais aussi, via des comités régionaux. Ces derniers, situés dans les zones d’implantation des hôtels du groupe, sont composés de directeurs de Ressources Humaines et d’employés des hôtels Beachcomber.

«La FED est fière de ce qu’elle a pu réaliser pendant ces dix ans… Mais notre souhait, c’est que la FED puisse disparaître dans 10 ans… Nous n’avons pas la prétention de venir régler tous les problèmes mais nous apportons notre contribution à en solutionner», conclut Malenn Oodiah.

Par ailleurs, dans le cadre de son dixième anniversaire, la FED organise une première journée portes-ouvertes, le 15 mai, au collège  Adolphe de Plevitz, à Grand-Baie.