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Bérenger évoque un ``ponzi scheme`` dans l’immobilier et implique deux ministres

6 octobre 2012, 00:00

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Bérenger évoque un ``ponzi scheme`` dans l’immobilier et implique deux ministres

Le leader de l`opposition, Paul Bérenger,  a annoncé ce samedi 6 octobre 2012, l`existence un scandale à la Madoff dans l`immobilier. Deux ministres y auraient des intérêts. Une banque aurait fait de grosses pertes.

Paul Bérenger a évoqué une fraude « massive » dans le secteur de l’immobilier. Il s’agirait, selon lui, d’une sorte de  « ponzi scheme » ou des fraudeurs ont pris de l’argent avec des gens pour des projets. « Cela a commencé par l’obtention des terres sur les pas géométriques par le gouvernement pour certains projets haut de gammes qui ne sont pas terminés, mais on continue à prendre de l’argent. Finalement cela a débouché sur ce scandale », a affirmé le leader du Mouvement militant mauricien (MMM), ce samedi 6 octobre.

Selon le leader du MMM, il y a « beaucoup d’étrangers mais aussi des Mauriciens qui se sont fait avoir dans cette fraude bien organisée », impliquant de grosses sommes d’argents. A tel point que, selon Paul Bérenger, une banque a subi des pertes de Rs 300 millions. Ce scandale fait beaucoup de tort du «côté des investisseurs étrangers en général », devait-il avancer.

« Deux ministres y sont impliqués depuis le début », a soutenu Paul Bérenger, sans pour autant donner plus de détails. « Cela dure depuis un bout de temps, mais l’affaire a été étouffée, que ce soit à l’Independant Commission Against Corruption (ICAC) ou du côté de la Police », a-t-il affirmé en ajoutant que des « plaintes ont été enregistrées» .

Avant cela, le leader des mauves a rappelé que les enquêtes sur plusieurs scandales, dont Medpoint, Boskalis, et la tentative d`importation de bois de rose, durent depuis plus d’une année.

Venant à la réforme électorale, il n’a pas mâché ses mots vis-à-vis de Navin Ramgoolam. Pour lui, c’est une « honte » que de devoir à chaque fois faire appel à l’avocat britannique, Geoffroy Cox.

Il a aussi condamné le transfert « punitif » de l’inspecteur Tuyau après que ce dernier a demandé à la cour suprême de se prononcer sur la possible création d’un syndicat pour la force policière.