Le syndicat des enseignants du primaire révèle que le sexagénaire accusé d’attouchements sur mineure  n’a jamais appartenu à ce corps de métier. L’incriminé doit se rendre au poste de police de Vacoas, ce vendredi 13 mai. (Photo: Vinod Seegum, le  président de la GTU).

Le Governement Teachers’ Union veut mettre les points sur les i. L’enseignant d’hindi, communément appelé Guruji, accusé d’attouchements sur une élève de 10 ans, le mercredi 11 mai, n’a jamais fait partie du corps enseignant. Il était planton dans des écoles primaires et a travaillé dans un collège d’Etat peu avant sa retraite.

A travers un communiqué émis ce jeudi 12 mai, le président de la GTU, Vinod Seegum, condamne les abus commis sur les enfants et dit espérer que justice sera faite si cet homme de 65 ans est trouvé coupable. Connu comme Mannick, le sexagénaire disparu dans la nature depuis que son élève l’a dénoncé compte constituer prisonnier ce vendredi 13 mai au poste de police de Vacoas.

D’après la version de son élève, le « guruji » profitait du fait qu’elle soit seule chez elle - ses parents étant divorcés, sa mère en voyage et sa grand-mère maternelle au travail – pour lui faire subir des sévices. Le pot aux roses a été mis à jour par la grand-mère paternelle qui a été intriguée par le fait que l’homme  rendait visite à la fille alors qu’elle n’était  en présence d’aucun adulte. 

Pressée de questions par ses grand-mères, l’enfant a fini par révéler qu’il lui avait envoyé un message « d’amour » par texto. Sur le téléphone portable qu’il lui avait offert. Il tentait de lui acheter son silence après lui avoir fait des menaces de mort.

Placée sous observation à l’hôpital Victoria, ce n’est que le mercredi 11mai qu’elle a porté plainte en présence des officiers de la Child Development Unit (CDU). Cette unité doit mener une enquête de son coté pour établir si le sexagénaire a sévi dans le passé.

Les informations de la police est qu’il a déjà des victimes à son actif mais nulle n’est venue de l’avant à ce jour. De Quatre-Bornes à Palma, en passant par Nouvelle-France, les policiers se sont lancés à la recherche du sexagénaire le jeudi 12 mai, en vain.