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Attaque à l’acide: un amoureux transi soupçonné

5 janvier 2014, 11:59

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Attaque à l’acide: un amoureux transi soupçonné

Elle serait la clé de l’énigme. Nazrana Sheik Joomally a été brûlée, ainsi que quatre autres membres de sa famille, avec de l’acide. Les enquêteurs soupçonnent qu’un amoureux transi serait l’auteur de cette attaque. Et selon eux, l’agresseur devait bien connaître la famille et les lieux.

 
La Criminal Investigation Division (CID) de Port-Louis Nord soupçonne un amoureux transi d’avoir attaqué à l’acide trois femmes et deux enfants dans un immeuble de Plaine-Verte. Les victimes dormaient à poings fermés, aux petites heures du mardi 31 décembre, quand elles ont été agressées. Les enquêteurs estiment que c’est la tante des enfants, Nazrana Sheik Joomally, qui est la clé de l’énigme. Agée de 39 ans, celle-ci devait se fiancer à un habitant du Sud deux jours plus tard, soit le jeudi 2 janvier. Hier samedi 4 janvier, ils attendaient toujours qu’elle éclaire leur lanterne.
 
Au début de l’enquête, la police a pensé à une vengeance des proches d’une femme que le futur «fiancé» aurait mise enceinte. Mais face aux indices récoltés dans la maison et aux informations recueillies dans le voisinage, les enquêteurs concluent que l’agresseur devait bien connaître la famille et les lieux. Il savait notamment où passer pour atteindre la chambre où dormait Nazrana Sheik Joomally.
 
Celle-ci était alors aux côtés de sa mère Nazma Allyjaun, 60 ans, et de sa soeur Asra Begum Sheik Joomally, 36 ans. Cette dernière avait quitté son village d’adoption, à Bois-Chéri, avec deux enfants, Farhaan et Asra Dowlut, âgés de 7 et de 2 ans, pour les fêtes de fin d’année et les fiançailles. Malheureusement, ce sont les deux enfants qui ont été les plus atteints par l’acide lancé à au moins deux reprises sur eux. 
 
La première fois, Nazrana Sheik Joomally avait été touchée aux pieds. C’est quand elle s’est réveillée en sursaut que le lanceur a visé son visage. Les jours de Farhaan sont comptés alors que sa sœur et sa mère sont à l’hôpital ophtalmologique de Moka.