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Athlétisme : Vital Cross-Country League (2e manche) - Le sable ajoutera à la difficulté

5 février 2011, 00:00

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Athlétisme : Vital Cross-Country League (2e manche) - Le sable ajoutera à la difficulté

La deuxième manche de la Vital Cross-Country League sera courue dimanche à 8h30 à Mon-Choisy sur un circuit d’un kilomètre.

 Les distances à parcourir seront sensiblement les mêmes que celles proposées aux coureurs lors de la première manche le 29 janvier au Racing Club. Mike Félicité, entraîneur national de demi-fond, aurait souhaité quelques kilomètres en plus afin que ces épreuves aident mieux les coureurs dans la présente phase de préparation mais se réjouit à l’idée que cette fois ils devront composer avec le sable.

« Je suis satisfait de ce qu’il m’a été donné de voir lors de la première manche dans les catégories cadets et cadettes, juniors garçons, juniorsseniors filles et seniors garçons. Les courses étaient bien disputées. Il n’y a aucun coureur dans ces catégories-là qui l’a emporté en solitaire. C’est une bonne chose car c’est ainsi que les athlètes progresseront», se réjouit Mike Félicité.

Pour lui, la première manche de la Vital Cross-Country League a joué son rôle « au niveau du spectacle» mais pas en termes de distances proposées. « Le cross fait partie de la préparation et on ne peut se préparer sur 4 km, 5 km ou 7 km. La distance idéale est de 8 km au tout début et de 12 km en fi n de ligue », estime l’entraîneur national de demi-fond. Mike Félicité est sceptique quant à l’exactitude des distances parcourues le 29 janvier à Trianon. Il en veut pour preuve qu’on ne court pas un 7 km en 18 minutes. « La course des seniors hommes faisait peut-être 5,8 km, tout au plus 6 km, mais pas 7 km. Même si on tient en ligne de compte qu’en circuit les coureurs courent tantôt à l’intérieur tantôt à l’extérieur de leur couloir, on ne peut parvenir à 2 km en moins par rapport à la distance officielle », souligne-t-il.

Jolie bataille

Lui aurait opté pour un 8 km lors de la manche inaugurale. « Les coureurs ne pourraient aller vite sur un 8 km. La course des seniors garçons s’est courue rapidement parce que les athlètes savaient qu’elle était courte. Ce sont les spécialistes du 1500 et du 5000 m qui en ont profi té. Pour Paramasiven Samynaden, c’était la course idéale, car il est un coureur de 800 m. C’était un cross pour lui. Pour Xavier Verny et Dharamjay Jeetun, qui sont des coureurs de 5000 m et de 10 000 m, ils n’étaient pas encore entrés dans la course qu’elle était terminée », analyse Mike Félicité.

Aller vite en cette période de la saison, insiste-t-il, ne sert à rien. « Nous sommes en pleine phase de préparation. La vitesse entre en jeu à l’approche de la compétition, pas maintenant. A l’approche des championnats de Maurice, des Jeux des îles, en mai, juin et juillet, la vitesse peut alors entrer en jeu », assure-t-il. C’est la raison pour laquelle il a demandé à Jean-Luc Vilbrim et Christophe Maréna de faire l’impasse sur le crosscountry qui est trop rapide pour un marathonien. « Je préfère qu’ils gagnent en entraînement plutôt que de courir vite », remarque-t-il.

Ce qui sera intéressant demain à Mon-Choisy, à l’occasion de la deuxième manche, c’est l’inclusion du facteur sable qui ajoutera à la difficulté. « Un 7 km sur le sable, c’est joli. Les coureurs ne pourront pas aller vite. Je prévois une jolie bataille chez les seniors garçons, les juniors garçons, les juniors-seniors fi lles et les cadets, où les coureurs ont terminé dans la même foulée », observe Mike Félicité. Le sable, prévient-il, devrait changer la donne.