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Athlétisme : Rama Ramanah : «Boissèque restera le principal animateur de cette compétition»
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Athlétisme : Rama Ramanah : «Boissèque restera le principal animateur de cette compétition»
Rama Ramanah, entraîneur national de marathon et membre de l’équipe technique responsable de l’organisation,voit bien Nicolas Boissèque poursuivre sa série victorieuse dans la Vital Cross-Country League jusqu’aux Championnats de Maurice prévus le 3 mars au Gymkhana à Vacoas. Il est convaincu qu’il «a ce rythme dans les jambes».
En féminin, outre la domination de Prisca Manikion, un fait saute aux yeux : le faible  nombre de participantes.
«On a assisté, cette année, à un changement dans la hiérarchie par rapport à l’année dernière. Le fait que Xavier Verny participe aussi à des courses en montagne a-t-il freiné sa vitesse de base ? Le fait qu’il suive deux systèmes d’entraînement a-t-il une incidence sur son parcours en cross ? La question reste posée», s’interroge Rama Ramanah à l’issue des deux premières manches de la Vital Cross-Country League. Le scénario a été presque identique même si Xavier Verny a été plus entreprenant dimanche dernier à Médine : Nicolas Boissèque a attendu son heure tranquillement et s’est imposé facilement en durcissant la course dans les derniers mètres.
Rama Ramanah souligne que «la vieille garde se concentre sur le marathon». Cela fait l’affaire de Nicolas Boissèque, Nikesh Narain et Nitesh Soondun, des nouveaux venus qui émergent. «Bien que Jean-Luc Vilbrim et Dharamjay Jeetun préparent le marathon, je pense que le cross aurait dû être un passage obligé pour eux. Ils gagneraient ainsi en termes de vitesse. Ils auraient commencé à souffrir sur des distances courtes et auraient travaillé le volume après. Ils auraient dû prendre part à la Vital Cross-Country League dès la première étape. Il ne faut pas oublier que le marathon a lieu en juin», ajoute notre interlocuteur.
Mais qu’à cela ne tienne, l’engouement est bien présent cette année, remarque Rama Ramanah. «La première étape a permis aux coureurs de se situer. Il n’y avait pas encore la vitesse nécessaire. Les données ont changé durant la deuxième étape.
Verny a pris des initiatives. Les chronos se sont améliorés. Le seul facteur qui affecte les coureurs, c’est l’humidité présente dans l’air», estime-t-il.
Rama Ramanah pense qu’au fil des étapes, avec l’entrée en compétition de Jean-Luc Vilbrim et de Dharamjay Jeetun, il y aura des changements dans l’âpreté des duels et dans la distribution des rôles. «Mais Boissèque restera le principal animateur de cette compétition malgré le retour sur scène des marathoniens.
Il l’a prouvé lors de la deuxième étape», affirme l’entraîneur national de marathon.
Il faut prévoir, selon lui, «une jolie bagarre entre Boissèque et les anciens». «Il est jeune, il est à l’aise sur 1 500 m et 3000 m sc. Il a ce rythme dans les jambes.
S’il a pu courir 8 km, il devrait être en mesure de s’aventurer sur 9 ou 10 km», assure Rama Ramanah. Le seul scénario imprévisible est celui des Championnats de Maurice le 3 mars au Gymkhana. «Les données seront différentes pour les championnats qui verront la tenue simultanément des Championnats d’Afrique australe», observe-t-il. Cette course, qui clôt la saison de cross, a la particularité de donner des ailes à des coureurs appréciant les longues distances. Jean- Luc Vilbrim s’était imposé l’année dernière sur les 10 km finaux, privant Paramasiven Samynaden d’un sans-faute.
En féminin, Prisca Manikion a été régulière à l’entraînement et en récolte les fruits, note Rama Ramanah.
Le nombre d’athlètes fait toutefois défaut, regrette-t-il. «Christiane Louis a effectué son retour. Si Antoinette Milazar fait le déplacement à Maurice en mars, si Annabelle Lascar revient aussi, cela contribuera peut-être à rendre la finale plus animée. Elles ne sont que quatre seniors en lice», fait-il ressortir. C’est la raison pour laquelle, du reste, juniors et seniors concourent dans une seule et même catégorie.
 
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