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Athlétisme : Marathon de l’île Maurice Deuxième - Deuxième victoire consécutive pour le Polonais Jacek Cieluszecki

20 juin 2011, 00:00

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Athlétisme : Marathon de l’île Maurice Deuxième - Deuxième victoire consécutive pour le Polonais Jacek Cieluszecki

Le Polonais Jacek Cieluszecki a remporté pour la deuxième année consécutive le marathon international de l’île Maurice qui s’est disputé, hier, sur le parcours Ruisseau Créole-Tamarin-Saint-Félix. Il a couvert les 42,195 km en solitaire dans le temps de 3h02.23.

Le Polonais était toutefois moins en forme qu’il y a un an puisqu’il lui a fallu quinze minutes de plus pour rallier l’arrivée. «C’était bien plus difficile qu’il y a un an principalement parce que je ne me suis pas préparé comme j’aurais dû. Sinon, ce fut une course relativement facile car j’ai couru sans opposition. L’année dernière, j’avais dû rivaliser avec un Mauricien et un Italien et j’avais terminé en 2h47», déclare-t-il.

Jacek Cieluszecki, 33 ans, fait connaissance avec Maurice il y a deux ans. «Je me suis marié ici», confi e-t-il. Ce coureur amateur, qui aime courir dans les îles, revient tout naturellement un an plus tard et s’aligne au départ de son premier marathon de l’île Maurice. «Il y a trois ans, j’ai couru en Jamaïque. Je voudrais me rendre en Asie et aux USA aussi», ajoutet-il. «Je suis très fatigué.

J’aime cet endroit, j’aime l’île Maurice, c’est un beau pays, avec une population accueillante», affirme-t-il. Il court depuis dix ans maintenant avec une préférence pour les semimarathons et les 30 km.

La beauté des paysages

Le premier à franchir la ligne d’arrivée du marathon, hier, à Saint-Félix fut le dernier relayeur de l’équipe de Médine, vainqueur de l’épreuve version relais. Médine a couvert la distance en 2h45.00. La première féminine est l’Allemande
Caroline Merz, vainqueur en solitaire également, dans le temps de 4h18.04. Le semi-marathon a été remporté par le Réunionnais Henri Hoareau (1h28.34) et l’Italienne Daniela Nicosia (1h51.55).

C’est sur la superbe route côtière reliant l’Ouest et le Sud que s’est courue cette épreuve internationale. Le circuit est magnifique et il n’y a pas que les coureurs qui l’ont remarqué. Jean-Marie Grall, superviseur du marathon aux Jeux olympiques, celui-là même qui avait mesuré le parcours entre Rivière-Noire et Saint-Félix il y a deux ans, salue la beauté des paysages.

«Le circuit est magnifique. On a un petit peu l’équivalent en France avec l’épreuve Nice-Cannes qui longe la mer tout le long de la côte. Il y a une légère différence toutefois, ils sont 10 000 coureurs au départ mais c’est le même concept», remarque-t-il, alors que les premiers participants au semi-marathon font leur arrivée et que Jacek Cieluszecki progresse péniblement vers la ligne d’arrivée.

Jean-Marie Grall était en vacances à Maurice il y a deux ans quand Frédéric Robert, organisateur du marathon de l’île Maurice, fait appel à lui pour mesurer le parcours. «On a fait ça toute la nuit. C’est plus facile, il y a moins de voitures», se souvient-il. La mesure des distances est sa spécialité. Il avait mesuré le circuit et supervisé les marathons olympiques hommes et femmes aux Jeux d’Athènes en 2004. Il avait aussi mesuré le circuit du marathon olympique à Atlanta en 1996.

Jean-Marie Grall, qui était aussi présent à plusieurs championnats du monde d’athlétisme, dont Paris 2003, et plusieurs championnats d’Europe, dont Barcelone 2010, mesure et supervise pour le compte de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF) dans un seul but : être sûr que les coureurs font bien 42,195 km, qu’ils courent à New York, Londres ou à Maurice.

Son souhait est que le marathon de l’île Maurice gagne en popularité. «Il faut un effort de communication et d’ouverture, peut-être sur l’hémisphère Sud, sur l’Australie et l’Afrique du Sud. L’Europe est lointaine et les tarifs aériens sont relativement chers. Ce genre d’épreuve touche la population de coureurs voyageurs qui répondent à leur passion tout en faisant des voyages, des découvertes et du tourisme. Maurice se prête tout à fait à ce concept», assure Jean-Marie Grall.

Les coureurs étrangers qui ont pris part au marathon et au semimarathon de l’île Maurice appartenaient à dix-sept nationalités différentes.