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Athlétisme : Les sprinteurs restent à quai faute de moyens financiers

2 juin 2009, 00:00

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Athlétisme : Les sprinteurs restent à quai faute de moyens financiers

Stéphan Buckland, Eric Milazar, Fernando Augustin, Ahmed Bongo et Fabrice Coiffic devaient prendre l’avion ce soir (2 juin) pour la France dans le cadre de la préparation en marge des Mondiaux de Berlin.

La somme nécessaire pour un tel déplacement, soit Rs 800 000, incluant voyage, hébergement et restauration, n’ayant pu être obtenue, le groupe de sprinteurs est finalement resté au pays. Ce souci financier est dû au fait que cette fois l’Association mauricienne d’athlétisme (AMA) n’a pas reçu l’aide de Coopération française (CF) qui finance habituellement ce genre de stage. « Le dossier n’a simplement pas été approuvé », soupire Vivian Gungaram, secrétaire de l’AMA.

Cette dernière a, alors, remué ciel et terre dans la journée d’aujourd’hui pour tenter de trouver une solution à ce dilemme et finalement, une solution a été trouvée et les cinq athlètes rallieront la France lundi prochain.

« En fait, le coût de cette préparation en Europe tourne autour de Rs 800 000. Le ministère de la Jeunesse et des Sports a déjà débloqué une somme de Rs 520 000 et il nous a demandé de contribuer la différence qui nous sera remboursée ultérieurement. Toutefois, il nous est impossible de puiser dans le budget fédéral pour payer la différence. Mais pour ne pas mettre en péril la préparation de nos athlètes, nous avons dû effectuer un emprunt pour financer ce déplacement », explique Vivian Gungaram.

Au final, Stéphan Buckland, Eric Milazar, Fernando Augustin, Ahmed Bongo et Fabrice Coiffic quittent le pays pour la France le lundi 8 juin. Stéphan Buckland et Eric Milazar, déjà qualifiés pour les Mondiaux de Berlin en août, rentreront au pays le 30 juillet, alors que Fernando Augustin, Ahmed Bongo et Fabrice Coiffic, membres du relais 4x100m, seront de retour le 8 juillet.

« Nous sommes toujours en négociations pour trouver une somme supplémentaire afin de permettre à Fernando Augustin, Ahmed Bongo et Fabrice Coiffic de rester en Europe jusqu’au 30 juillet.  Mais jusqu’ici rien n’est acquis », soutient Vivian Gungaram.