Un demi-million d’ampoules économiques ont été écoulées depuis le début de la campagne du Central Electricity Board (CEB), fin août 2008, pour inciter les Mauriciens à économiser de l’énergie.

«Avec 500 000 ampoules économiques vendues, nous constatons une réduction en heure de pointe de 15 mégawatts, alors qu’auparavant, avec les anciennes ampoules, la consommation en énergie aux mêmes heures était d’environ 365 mégawatts», affirme Patrick Assirvaden, président du Conseil d’administration du CEB. «C’est un succès sur toute la ligne et un ‘win-win situation’, à la fois pour le CEB, pour le pays ainsi que pour les consommateurs», explique-t-il.

Le nombre d’ampoules économiques vendues est jugé encourageant car le chiffre de 500 000 représente la moitié de l’objectif initial de vente du CEB. Cet organisme a, en conséquence, simplifié les procédures pour l’achat d’ampoules. Ceci, pour accélérer sa pénétration du marché de l’énergie à Maurice avec ses ampoules «environmentally friendly», et atteindre son objectif d’en vendre 500 000 de plus dans les mois à venir.

Ainsi, depuis le 2 février, il suffit à toute personne, désirant en acquérir, de présenter sa facture d’électricité ainsi qu’une somme de Rs 40 à un des comptoirs du CEB.

Patrick Assirvaden soutient qu’avec cette réduction, le CEB brûle moins d’huile lourde ou de charbon. Donc il n’y a pas besoin d’investir autant qu’avant pour du combustible. Ce qui permet de réaliser des bénéfices directs. En ce qui concerne les retombées pour le pays, cela implique que moins de devises étrangères sont dépensées pour l’achat de combustibles. De plus, l’environnement est moins pollué car les émissions de carbone provenant de la combustion de l’huile lourde ou du charbon sont amoindries. Finalement, les consommateurs sont gagnants parce que le montant de leurs factures d’électricité, en fin de mois, est en baisse.

Concernant les procédures d’acquisition d’ampoules économiques, le président du Conseil d’administration du CEB confie que cette institution a changé son approche mercatique. «Les consommateurs trouvaient lourd l’exercice d’apporter trois vieilles ampoules classiques et un bordereau en échange d’ampoules économiques, au CEB. Depuis le 2 février, les procédures sont plus faciles», précise Patrick Assirvaden. Et d’ajouter «d’ailleurs, aujourd’hui, le CEB va davantage vers les clients. La semaine dernière, nous étions à Shoprite à Trianon, où nous avons vendu 23 000 ampoules économiques. Du 6 au 8 février, nous serons présents à Jumbo Phoenix et Riche-Terre».