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Ashok Subron : «Shakeel Mohamed est le principal responsable des 21 arrestations»

19 décembre 2012, 00:00

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Ashok Subron : «Shakeel Mohamed est le principal responsable des 21 arrestations»

Le dirigeant de la General Workers Federation accuse le ministre du Travail d’être responsable de l’arrestation des 21 syndicalistes en face du parlement. Ashok Subron affirme que Shakeel Mohamed aurait pu éviter une telle situation en annonçant sa nouvelle position plus tôt dans la journée.

«Nous avons atteint notre objectif». C’est ce qu’Ashok Subron a affirmé lors d’un point de presse dans la soirée du mardi 18 décembre, juste après sa libération. Il affirme que le but des syndicalistes était de faire en sorte que les amendements aux lois du travail ne soient pas présentés en seconde lecture à l’Assemblée nationale.

Ashok Subron accuse le ministre Shakeel Mohamed d’être responsable de l’arrestation des syndicalistes lors de leur manifestation pacifique devant le parlement. «Shakeel Mohamed s’est disqualifié en tant que ministre. Il n’est plus crédible. Il a eu l’occasion de faire des déclarations publiques et de dire que ces projets de lois ne seraient pas présentés à l’Assemblée nationale mais il a choisi de ne pas le faire. Nous le tenons responsable de ce qui s’est passé aujourd’hui (NdlR, hier)», affirme Ashok Subron.

Ensuite, le syndicaliste déplore «l’attitude des policiers». Il explique que les syndicalistes étaient dans une démarche pacifique et qu’il n’y avait aucune raison de procéder à une arrestation et «d’agir avec violence».

Dans la même foulée, Ashok Subron annonce une manifestation «monstre» le 16 mars prochain pour réclamer que le ministre du Travail «enlève toutes les provisions faites dans les projets de lois concernant le droit de grève des travailleurs et toutes les prévisions permettant à un groupe de travailleurs de procéder à la négociation collective». Le syndicaliste réclame également que Shakeel Mohamed fasse prévision pour un Redundancy Board afin de prévenir les licenciements abusifs.

Toutefois, l’amertume des syndicalistes envers le ministre du Travail n’a fait qu’augmenter après les événements du  mardi 18 décembre. Les syndicalistes prévoient d''autres actions de protestation, «d''une plus grande ampleur» en mars 2013, à la reprise des travaux parlementaires.

Vingt-et-un syndicalistes ont été arrêtés, en l’occurrence Serge Jauffret, Ashok Subron, Devanand Ramjuttun, Ajit Bungloll, Sheira Sobratty, Alain  Edouard, Anenden Madré, Raj Seethohull, Gerard Charles, Bundhoo Sunny, Gerry David, Frederic Mariette, Joseph Antoine,  Zameer Dohanan Ramnarain, Luximon Pravesh, Gerard Brosser, Stephane Gua, Jeff Lingaya, Shimanda Mungur et Anil Beeputh.