Publicité

Art de vivre : En quête d’harmonie

3 mars 2010, 00:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Art de vivre : En quête d’harmonie

Le Feng Shui est de plus en plus populaire. Par l’intérêt qu’il suscite, cet art millénaire chinois est devenu un mode de vie.

Le principe du Feng Shui consiste à harmoniser l’énergie d’un lieu de manière à favoriser la santé, le bien-être et la prospérité de ceux qui s’y trouvent. Pour le mettre en application, il faut disposer des cinq éléments (bois, feu, terre, métal et eau) en fonction des axes cardinaux.

«Dans le Feng Shui, tout est basé sur les cinq éléments. Ceuxci sont associés à des secteurs,» explique Vijayal Sunassee, consultante en Feng Shui, et directrice de World of Feng Shui Ltd, au Port-LouisWaterfront.

Ainsi, l’eau est associée au Nord, le feu au Sud, la terre au Nord-Est, au Sud-Ouest et au centre. Le métal est lui, associé à l’Ouest et au Nord-Ouest, alors que l’élément bois est lié à l’Est et au Sud-Est.

«Un consultant en Feng- Shui doit déterminer où se trouve ces secteurs dans une maison. On peut toujours le faire par soi, mais on peut se tromper», soutient Vijayal Sunassee. «Pour délimiter lesdits secteurs, il faut d’abord savoir dans quelle direction votre maison est orientée».

C’est là que les choses se compliquent, car dans le Feng Shui, le Nord, par exemple, occupe 45 degrés. Ces 45 degrés comprennent trois types de « Nord »: « Nord 1 », « Nord 2 » et « Nord 3 ». «Une maison faisant face au Nord 1 est différente d’une autre qui ferait face au Nord 2», explique la consultante.

De ce fait, mettre un élément censé être au Nord dans une autre direction peut avoir un effet négatif. Chaque direction est associée à une aspiration humaine. Ainsi, l’eau est assimilée à la carrière. «Puisque l’eau est associée au Nord, mettre une fontaine dans la partie nord de sa maison vous permettra de réussir votre carrière» explique Vijayal Sunassee.

Quant à l’élément terre, il est associé à l’éducation. «Placez des cristaux au Nord-Est pour que ceux qui étudient soient encouragés à le faire». Afi n de promouvoir la santé et la vie de famille, il est conseillé de placer une tortue, un bouddha ou des arbres de jade à l’Est.

En ce qu’il s’agit de la célébrité ou de la reconnaissance, on mettra des statuettes ou des peintures de chevaux au Sud. Qu’en est-il de l’effi cacité du Feng Shui? Vijayal Sunassee est d’avis que «du moment qu’on place les objets qu’il faut dans la bonne direction, tout marche bien». A part l’emplacement, un deuxième élément est essentiel : y croire croire que les objets changeront votre vie.

La maison n’est pas le seul endroit où il importe de bien placer des objets Feng Shui. Il y a aussi le lieu de travail. Derrière le bureau où s’assoit Vijayal Sunassee, se trouve la photo d’une montagne. «Cela veut dire que j’ai un support derrière moi… Un bureau ne devrait pas être un espace ouvert. Il faut qu’il y ait des délimitations dans la pièce, sinon il y aura des palabres ou de la médisance entre collègues causées par ce qu’on appelle un confronting sitting arrangement».

Si d’aventure vous entrez dans une boutique de Feng Shui, cette année, vous verrez le chiffre 8 dans tous les recoins du magasin. «Le secret cette année, c’est d’activer le chiffre 8», explique Vijayal Sunassee. Comment le faire? Il est non seulement conseillé de mettre le chiffre 8 dans sa maison, mais aussi sur soi.

Ainsi, Vijayal Sunassee ellemême n’hésite pas à porter un pendentif en forme de chiffre 8. Il importe aussi de porter du bleu, selon elle. Ceci parce que l’élément eau-associé à la couleur bleue-manque dans l’année 2010.

Le pachira ou money tree a généralement cinq troncs entrelacés. Il a aussi cinq feuilles sur chaque branche. Puisque le chiffre 5 est associé au Feng Shui à cause des cinq éléments, le pachira est de plus en plus estimé par ceux qui pratiquent cet art. Il symbolise la chance et la richesse. Exposé au Jumbo de Phoenix depuis la veille de la fête du Printemps, le pachira a trouvé de nombreux acheteurs. «En moins de deux semaines, quatorze pachiras ont été vendus. Il en reste uniquement deux » , explique Pat r icia, une employée de Jumbo. Il y est en vente à Rs 1250.

C’est Manand Baldawoo, directeur de la serre de Palma, qui a approvisionné Jumbo. Il a commencé à importer le pachira de Chine il y a trois ans. Ceci parce que «quand j’étais en Chine il y a dix ans, j’en avais vu dans tous les bureaux où je passais,» explique-t-il. Toutefois, c’est depuis cette année que leur vente à Maurice a vraiment décollé. «Peut-être parce que les gens croient de plus en plus au Feng Shui», confi e Manand Baldawoo.

Corinne MINERVE

Corinne MINERVE