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Ar Fak : une autonomie totale grâce à une nouvelle approche à l’énergie solaire

1 février 2012, 00:00

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Ar Fak : une autonomie totale grâce à une nouvelle approche à l’énergie solaire

La solution vient de la branche Light Pump d’Ar Fak énergie de France grâce à son système de concentration et de captage de flux solaires. La société mauricienne Nichiyoh sera la première à l’essayer.

La proposition paraît osée, hasardeuse, voire prétentieuse, mais suffisamment tentante pour que deux sociétés mauriciennes décident avec conviction de relever le défi.

L’enjeu s’articule autour de la possibilité de ramener à un niveau insignifiant le budget consacré à l’énergie au niveau de l’habitat ou de l’entreprise grâce à une nouvelle approche dans le domaine de l’exploitation de l’énergie solaire.

La proposition vient de Light Pump, une société française du groupe Ar Fak Energie, située dans le campus industriel de Chalon-sur-Saône. Elle doit sa présence à Maurice à l’intervention personnelle de Jean-Yvon Thépaut, expert du gouvernement affecté au ministère de la pêche et l’homme trait d’union entre le secteur du Sea Food Hub mauricien et les marchés européens.

Light Pump est une société d’architectes et d’ingénieurs qui s’est spécialisée dans la recherche de solutions avancées et innovatrices dans le domaine de l’énergie solaire tout particulièrement et dans la conception d’équipements qui vont avec.
Elle consiste à démontrer que grâce à un système de concentration, il est possible de récupérer à pas moins de 90 % de la chaleur émise par le soleil indépendamment des caprices de la nature. Un concentrateur Light Pump est doté de 10 miroirs réfléchissants incurvés, montés sur un châssis en acier inoxydable.

L’objectif visé est d’assurer une autonomie énergétique pour ce qui est du chauffage, de la climatisation et de la production de l’eau chaude sanitaire 100 % solaire. La démarche garantit en outre une disponibilité d’énergie 24/24 grâce à des modules de stockage. « Un seul générateur Light Pump ™ M 25 installé à Maurice produira par an l’équivalent de 30 barils de pétrole », affirme Arnaud Roussac, directeur général en présence de son président Michel Campioni, le mardi 31 janvier lors d’une présentation à l’hôtel le Labourdonnais, Port-Louis.

L’avancée technologique de Light Pump n’a pas laissé indifférent Kamlesh Oogur, directeur de Nichiyoh. « C’est une aubaine si je m’en tiens qu’à ma facture de l’énergie électrique fournie par le réseau national dans le cadre d’un projet futur. Elle me coûterait la bagatelle somme de Rs 10 millions annuellement. En effet, nous voulons nous lancer sur le marché japonais du sushi en y fournissant de la chair du thon conservée à une température de moins 60°. » Mardi, il a signé une lettre d’intention en vue de faire l’acquisition de générateurs Light Pump dès leur sortie d’usine vers octobre prochain.

L’autre bénéficiaire susceptible d’avoir recours à la technologie Light Pump est Rodrigues. Mais la réalisation du projet est suspendue aux résultats des élections de dimanche. Il s’agit d’implanter dans l’île une usine de transformation de produits de mer qui utilisera uniquement de l’énergie solaire selon la formule Light Pump.

Le site a été déjà identifié. Seul point noir au tableau : son mode d’opération. 0Ce projet a été conçu selon la formule Partenariat Public Privé (PPP). Les partenaires du privé sont Pelagic Process Ltd, engagé dans la transformation de produit de mer pour le marché européen et Ar Fak énergie à laquelle appartient la société Light Pump. Le partenaire du public n’est autre que l’Assemblée régionale. Or, le projet a été conçu durant le mandat du Mouvement Rodriguais (MR). C’est dire combien la réalisation de projet est intimement liée aux résultats des élections de dimanche.