Publicité

Après le verdict aux Assises : une nouvelle vie commence pour Treebhowon et Moneea

15 juillet 2012, 00:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Après le verdict aux Assises : une nouvelle vie commence pour Treebhowon et Moneea

C’est une nouvelle vie qui commence pour Sandip Moneea et Avinash Treebhowon. Ces derniers retrouvent leurs proches après avoir passé plus d’un an derrière les barreaux. Cette fois, ils reviennent avec un grand sourire et des messages…

Après 18 mois en détention policière et huit semaines de procès, Avinash Treebhowon et Sandip Moneea sont des hommes libres. Dans la soirée du 12 juillet 2012, le jury de la cour d’Assises a trouvé les deux employés du Legends non-coupables du meurtre de Michaela Harte. Cette dernière, une touriste irlandaise avait été retrouvée morte dans sa chambre à l’hôtel Legends le 10 janvier 2011.

Nous avons rencontré les deux hommes au lendemain du verdict. Ils étaient souriants aux côtés de leur épouse.

Au domicile des Treebhowon, à Amaury, les proches d’Avinash se sont rencontrés autour d’un verre. Nous rencontrons son père, Sooriadev. Il a encore du mal à retenir ses larmes en repensant au moment où le jury a prononcé le verdict. « C’était un grand moment d’émotion. Mais comme nous avons dit, nous sommes satisfaits que la vérité ait triomphé », affirme-t-il.

Au même moment, Avinash Treebhowon, son épouse Reshma et sa mère Mala, se sont dirigés vers un supermarché de Rivière du Rempart pour acheter des provisions. Vêtu d’un T-shirt noir et d’un bermuda sombre et serrant la main de sa femme, Avinash est vivement salué par les passants. « C’est formidable de revoir les gens que je n’ai pas vus depuis si longtemps. Ce qui me fait le plus plaisir c’est de pouvoir me retrouver en famille », dit-il.

Un peu d’intimité après une nuit de fête. C’est la journée que privilégiait le jeune homme qui a fêté ses 31 ans derrière les barreaux. Au lendemain de cette folle nuit, Avinash Treebhowon garde particulièrement le souvenir des applaudissements et l’euphorie qui régnaient à l’extérieur de la salle d’audience peu après 18h30 le jeudi 12 juillet 2012.

A quelques kilomètres de Rivière-du-Rempart, en direction de Goodlands, nous arrivons à Petit-Raffray, au domicile de Sandip Moneea. C’est là que nous sommes accueillis par l’épouse de ce dernier. « Nous sommes tellement heureux. C’est un réel plaisir de me réveiller ce matin et de découvrir que mon mari est là », dit-elle en larmes.

Pour Sandip Moneea, il ne serait jamais libre sans l’aide de Dieu, de sa femme et de son avocat, Me Rama Valayden. « Je ne sais pas où j’aurais été, en ce moment, sans le soutien de mon homme de loi. Il m’a encouragé depuis notre premier entretien et il m’a toujours dit que tout allait bien se passer », relate-t-il.

Il dit également se remémorer du moment où le jury a prononcé le verdict en faveur d’Avinash Treebhowon. « A ce moment je me suis dit que voilà c’est fait ! Je suis enfin libre ! Et j’ai tout simplement sauté de joie », dit-il. Son avenir, il le consacre à sa famille. « J’ai été arrêté quelques jours après mon mariage. On m’a privé de quelque chose d’important dans ma vie », déplore-t-il.