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Amendements aux lois du travail: Shakeel Mohamed face à des syndicalistes divisés
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Amendements aux lois du travail: Shakeel Mohamed face à des syndicalistes divisés
Shakeel Mohamed n’aurait pas pu rêver mieux. Alors qu’il s’apprête à présenter en deuxième lecture les amendements controversés aux deux lois du travail, il se retrouve en face d’adversaires divisés.
D’un côté la General Workers Federation (GWF) et la Joint Negociating Panel (JNP) qui accusent la Confédération des travailleurs du secteur privé (CTSP) de faire le jeu du ministre du travail, Shakeel Mohamed. Et de l’autre, des dirigeants syndicaux réunis sous la Platform Kont Lalwa Travay Anti Travayer qui accusent Ashok Subron, négociateur de la GWF et du JNP de faire cavalier seul et d’avoir des ambitions politiques personnelles.
Des attaques à peine voilées ont été lancées contre le syndicaliste lors de la manifestation de la plate-forme, samedi 23 mars. Ainsi les dirigeants de la Fédération des travailleurs unis (FTU) et la Federation of Progressive Union (FPU), deux organisations qui avec la GWF sont à la base de la création de la Confédération syndicale de gauche (CSG-Solidarité), annoncent leur éloignement de cette alliance. Ce qui équivaudrait à une mort certaine de cette dernière qui avait pourtant connu une montée fulgurante depuis sa création en 2008.
Ce sont, donc, des syndicalistes divisés et à couteaux tirés qui se présenteront devant le parlement, ce mardi 26 mars, pour contester les amendements proposés par Shakeel Mohamed.
Si cette situation inquiète certains syndicalistes, d’autres estiment que la mobilisation, de plus en plus grandissante, des travailleurs suffira à surpasser ce manque de solidarité entre dirigeants syndicaux.
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