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Amendements aux lois du travail : la FPU déplore la lenteur de Shakeel Mohamed

31 octobre 2011, 00:00

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Amendements aux lois du travail : la FPU déplore la lenteur de Shakeel Mohamed

La Federation of Progressive Union (FPU) réclame des amendements à l’Employment Rights Act et à l’Employment Relations Act. Selon ce syndicat, le ministre du Travail, Shakeel Mohamed, aurait fait des promesses en l’air.

Les syndicalistes de la FPU veulent de nouvelles lois du travail. Lors  une conférence de presse, ce lundi 31 octobre, à Port-Louis, ils estiment que l’attente est  trop longue depuis l’annonce faite (en avril 2011, Ndlr)  par Shakeel Mohamed en vue de l’amendement de ces deux lois.

«Il avait pris un engagement auprès des syndicats. Nous souhaitons lui rappeler que ces lois continuent à encourager les licenciements injustifiés. Avec ces deux lois nous reculons de cinquante ans», affirme Giandeo Peeharry, président de la FPU.

Par ailleurs, les dirigeants de la FPU ont critiqué le ministre de l’Education pour sa décision d’interdire les leçons particulières en Standard IV. D’ailleurs, la fédération organise un congrès ce samedi 5 novembre au Tamil League à Réduit. Plusieurs questions y seront abordées, notamment  les méfaits des lois du Travail, le budget 2012 présenté la veille et les changements que la FPU souhaite dans le secteur de l’éducation.

«Nous suivrons le budget de près. Nous voulons voir ce qui est prévu pour la création d’emplois et pour contrôler les prix des denrées alimentaires. Nous ferons nos commentaires par la suite», poursuit le président de la FPU.

Les dirigeants de la fédération  ont également parlé du secteur  sucre. Ils disent ne pas comprendre la décision de réduire le CESS, (le fonds de financement des  institutions liées à la production de sucre), de Rs 530 millions à Rs 287 millions.

«L’Industrie sucrière fera des profits démesurés dans quelques temps. Il faut noter que nous sommes déjà passés à la production du sucre raffiné. Pour nous, la réforme de l’industrie sucrière engendra la suppression d’emplois et nous ne comprenons pas cette démarche », affirme, pour sa part, Pierre-Noël Mootoosamy, secrétaire général de la FPU.