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Allons créer dans les bois : L’atelier pARTage se promène …

6 juillet 2011, 00:00

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Allons créer dans les bois : L’atelier pARTage se promène …

Lâcher 26 plasticiens pendant deux semaines dans les bois. Dans le parc national des gorges de la Rivière Noire. Libres de créer sur place, avec des matériaux disponibles alentour. Pour «accrocher» leurs oeuvres dans les arbres, les plonger dans l’eau ou les faire tenir en équilibre sur un monticule. Autant de possibilités à explorer au cours du prochain Atelier PARTage qui se tiendra du 12 au 26 juillet.

Cette année, le groupe réuni autour de Krishna Luchoomun pratiquera le «land art», au cours des deux semaines de l’atelier Art in the forest. Pour des oeuvres dont le côté éphémère servira à en renforcer l’essence. Pourquoi aller en pleine Nature ? Sensible aux dégradations qui se sont opérées ces 20 dernières années, PARTage est d’avis que la préservation de l’environnement devrait être l’affaire de tous.

Ainsi, les 26 artistes (10 Mauriciens, deux Rodriguais, quatre Réunionnais, un Comorien, deux Malgaches, deux Seychellois, une Bangladeshi, un Sud-Africain et trois étudiants) sont invités à créer des oeuvres qui interpelleront le regard, sur des questions liées à l’environnement. Faire sortir l’art des galeries, pour le mettre à la portée de tous. Pour que le public, tout en aspirant un grand bol d’air frais, puisse faire le plein de sensations artistiques. Le «land art» brille par son minimalisme, sa faculté à s’intégrer dans l’environnement sans l’altérer, pour que l’oeuvre, laissée sur place, vive au gré des cycles des pluies et des vents.

Spectateur actif

Le week-end avant la fin de l’atelier, soit les 23 et 24 juillet, le public pourra visiter le parc national, pour voir les oeuvres. Il sera alors invité à sortir de son rôle de spectateur passif, pour participer à des ateliers divers. Parmi, celui de papier mâché, celui où l’on apprend à transformer des objets récupérés en oeuvres d’art, celui de création de masques à partir de vieux journaux.

Aura également lieu, sur place, la vente de plantes décoratives et d’arbres fruitiers. Le public est aussi encouragé à vendre des objets en bon état, mais dont il n’a plus besoin, comme de vieux jouets, des livres et des vêtements, pour une somme symbolique, afin de venir en aide à des personnes dans le besoin.

Ce projet bénéficie du soutien du Prince Claus Fund de Hollande et du ministère des Arts et de la Culture et de celui de l’Agro-industrie.

Aline GROËME-HARMON
(Source : l’express & moi, mercredi 6 juillet)