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Al Qaïda affirme que ses otages européens sont vivants

23 juin 2013, 07:47

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Al Qaïda affirme que ses otages européens sont vivants

Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) affirme dans un communiqué publié samedi que ses huit otages européens, dont cinq Français, sont en vie et se dit toujours ouvert à des négociations.

 

Dans un communiqué posté via Twitter, le groupe ajoute qu'il "aimerait garantir aux familles et aux proches des otages la sécurité de leurs enfants".

 

Mais Aqmi, ainsi qu'il l'a fait dans de précédentes déclarations, prévient que les otages seront tués en cas de nouvelle intervention militaire française en Afrique du Nord.

 

Il dit cependant rester ouvert à la négociation.

 

"Même si nous approchons des trois ans de détention des otages, nous sommes ouverts à des négociations. Nos demandes étaient claires et légitimes. Mais elles ont été rejetées", affirme Aqmi dans son communiqué.

 

Parmi les huit otages figurent les Français Pierre Legrand, Daniel Larribe, Thierry Dol et Marc Féret, enlevés le 16 septembre 2010 à Arlit, dans le nord du Niger, et qui passaient ce samedi le cap des 1.000 jours de détention.

 

Un autre Français, Serge Lazarevic, capturé le 24 novembre 2011 dans un hôtel de Hombori, près de Mopti, au Mali, est également entre les mains d'Aqmi.

 

Le groupe islamiste répète également dans son communiqué que Philippe Verdon, le compagnon de détention de Lazarevic, a été exécuté en mars en représailles à l'intervention française au Mali. Les autorités françaises se sont dites dans l'incapacité de confirmer sa mort.

 

Un Suédois, un Néerlandais et un Sud-Africain enlevés ces dernières années à travers l'Afrique saharienne seraient également détenus par Aqmi.

 

Al Qaïda au Maghreb islamique, qui évoque la diffusion prochaine d'une nouvelle vidéo des otages, ajoute que "le gouvernement français et son alliance criminelle porte la pleine responsabilité de la vie de ses ressortissants et des Européens que nous détenons".

 

La doctrine des autorités françaises en matière d'enlèvements est de ne pas verser de rançons, ainsi que l'a réaffirmé François Hollande le 19 avril dernier, après l'annonce de la libération des sept membres de la famille Moulin-Fournier qui avaient été enlevés au Nigeria par les islamistes de Boko Haram.