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AIR MADAGASCAR : mise en place d’une cellule de crise

24 avril 2011, 00:00

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Suite à la sanction de ses avions, la compagnie aérienne malgache met en place toutes les mesures qui lui permettront de maintenir son engagement vis-à-vis de ses employés et de ses clients.

La compagnie aérienne malgache, par le biais de son administrateur délégué, Fidy Rakotonirina (photo)  a rapporté à la presse, vendredi, les mesures qui ont été prises, suite à la décision de la Commission européenne (l''''interdiction de vol des deux Boeing 767-300 en Europe). Une cellule de crise a été mise en place pour « sensibiliser tous les employés au changement de manière de travailler ». Un autre comité ad hoc est également formé auprès du ministère du Transport. Celui-ci a comme rôle de rechercher les moyens pour sortir la compagnie de cette impasse. « Normalement, la commission ( européenne) se réunit dans trois mois. Quand nous nous sentirons prêts, nous pourrons de nouveau nous présenter devant eux », entame le directeur industriel de la Compagnie, Jean Charles Ranaivoson.

En attendant, Fidy Rakotonirina a de nouveau certifié que la Compagnie honorera ses engagements. « L''avion affrété à l''Air Italy a rejoint la France, jeudi. Notre coopération avec cette compagnie durera jusqu''à la fin d''avril, voire plus », précise l''administrateur délégué.

Mesures

Par ailleurs, les négociations se poursuivent avec  les propriétaires des deux Boeing, pour trouver un moyen « d''arrêter le contrat ou de remplacer les avions ». Il en est de même pour l''Airbus 330, propriété de la compagnie Atlas Jet. « Cet avion possède l''agrément qui lui permet de voler en Europe », souligne toujours l''administrateur délégué.

Dans les normes

La compagnie Air Madagascar a profité de la rencontre avec la presse pour préciser certaines affirmations techniques liées aux deux Boeing. D''après les explications du directeur industriel de la compagnie, Jean Charles Ranaivoson, « la maintenance des avions suivait toujours les normes pour répondre aux exigences ». À partir du moment où des problèmes ont été rencontrés, « la compagnie a arrêté de collaborer avec ceux qui se sont occupés de la maintenance des avions ».