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Air Madagascar : Le deuxième A 340 pour l''Asie

19 avril 2012, 00:00

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Le second A340 sera immatriculé à Madagascar et desservira principalement l''''Asie, en attendant la levée de la sanction européenne.

Un Airbus 340 assurera également la destination asiatique d''Air Madagascar. Le second appareil attendu au mois de juin remplacera donc le Boeing 767 qui dessert cette ligne actuellement. Par ailleurs, ce dernier sera essentiellement affecté aux affrètements ou aux vols à la demande. Ces précisions ont été données par Hugues Ratsiferana, directeur général d’Air Madagascar lors d''un entretien à son bureau, mardi.

« Contrairement au premier appareil, le second Airbus sera immatriculé à Madagascar. Il ne pourra donc aller en Europe qu''après la levée de la sanction de la Commission européenne», ajoute-t-il.

Optimiste

La prochaine mise à jour de la commission européenne est prévue au mois de novembre. Après la levée de la sanction, la partie malgache est assez optimiste sur la question. Cet appareil pourrait également assurer la ligne Tana-Paris-Tana. « Il nous fallait deux avions. Nous faisons actuellement quatre allées et cinq retours. Nous espérons atteindre les six fréquences en été 2013 », indique toujours le premier responsable de la compagnie.

Air Madagascar semble ainsi être sur la bonne voie, quant à son redressement. Les responsables de la compagnie assurent, d''ailleurs, avoir mené une étude minutieuse d''optimisation de ses actions. Non seulement, elle est confiante quant à la rentabilité des deux Airbus, mais elle mise également sur la réussite de cette nouvelle utilisation du B 767. La compagnie indique avoir de nombreuses demandes en frêt, mais faute de moyens, elle est incapable de les honorer jusqu''à maintenant.

L''appareil devra d''abord subir une visite complète entre juillet et août.
«Il y a déjà de nombreuses offres d''affrètement pour le mois de septembre », souligne le directeur général de la compagnie. Parmi les demandes, il y a, par exemple, le pèlerinage à La Mecque. Mais Air Madagascar est également sollicité pour le transport des produits halieutiques.

Tourisme : L’informel règne à Nosy Be

Une mission de contrôle menée à Nosy Be a permis la découverte d’irrégularités du secteur hôtelier local. Sur la totalité des chambres répertoriées, seules 11% sont en situation légale, selon le patron du Tourisme Jean Max Rakotomamonjy.

D''après les explications de ce responsable, qui a été sur place lundi, nombreux facteurs ont causé ce boom de l''informel dans le secteur hôtelier. Le plus courant est qu''un « étranger arrive sur place et se marie avec une malgache. Ils construisent par la suite une maison, dont seulement une partie sera utilisée pour habitation, le reste en maison d''hôte ou utilisé comme des chambres », explique Jean Max Rakotomamonjy.

Aucune déclaration n''est ensuite effectuée, entrainant un trou dans la trésorerie du secteur tourisme. « Nous allons donner trois mois aux contrevenants pour formaliser leur situation. Au-delà de cette durée, nous allons prendre des mesures », prévient le ministre du Tourisme.

Mais l''assainissement ne se limitera pas uniquement au secteur hôtelier. La mission de contrôle menée à Nosy Be a également permis de faire état de l''importante place qu''a pris le tourisme sexuel. Ambatoloaka et Nosy Komba sont les plus concernés par ce fait. « Le tourisme sexuel représente un danger à ne pas négliger. A Nosy Komba par exemple, rare sont les enfants qui arrivent au lycée, et nombreuses jeunes filles tombent enceinte à l''âge de 12 ou 13 ans », rapporte Jean Max Rakotomamonjy.

(Source : Judicaëlle Saraléa, L’Express de Madagascar).