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Agriculture : les surfaces sous culture de légumes, de canne à sucre et de thé réduites
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Agriculture : les surfaces sous culture de légumes, de canne à sucre et de thé réduites
A voir les statistiques officielles, pour le secteur agricole, récemment publiées, on ne peut être optimiste en ce qui concerne l''''autosuffisance alimentaire.
La nécessité pour Maurice d''accroitre sa production de cultures vivrières pour être moins dépendant des produits alimentaires importés pour contrer la hausse des prix est en ce moment évoque. Toutefois, les chiffres publiés par le Central Statistics Office (CSO), n''augurent rien de bon.
Ces statistiques montrent effectivement que la surface sous cultures vivrières est en réduction. Ce qui occasionne du même coup une diminution sensible de la production. La surface dédiée à la culture des légumes a été réduit de 2,7% en 2010 passant de 7 083 hectares en 2009 à 6 895 hectares l''année dernière. Une des conséquences de cette réduction a été la baisse de la production de 8,1%. Elle est passée de 113 943 tonnes à 104 749 tonnes en une année.
Les mauvaises conditions climatiques, l''abandon des cultures par manque de main d''œuvre et l''expansion du bâti au détriment des cultures sont parmi les raisons expliquant ce recul enregistré dans la production agricole.
La diminution des surfaces sous cultures ne concerne pas uniquement les légumes mais aussi le sucre, le thé et le tabac, indique le CSO. Ainsi, les champs de cannes ont été réduits de 2,7%. Ce qui explique en grande partie une diminution de la récolte sucrière de près de 100 000 tonnes de cannes a sucre. Le rendement des cannes a aussi diminue de 4%.
Les champs de thé ont aussi été réduits passant de 713 hectares en 2009 à 698 hectares en 2010. La production de feuille de thé vert a diminué de 300 tonnes environ et la production de thé de 0,9% environ.
Même chose pour le tabac. La surface des champs a diminué de 10,3% et la production de feuilles de 10,2%.
En revanche, la production de poulet de table a enregistré une hausse de 4,5% durant la même période, soit une hausse de 2 000 tonnes, passant de 44 000 à 46 000 tonnes de 2009 à 2010.
La production de bétail a aussi progressé, mais plus marginalement, soit d''une centaine de tonnes environ, passant de 2 090 tonnes a 2 194 tonnes.
Le volume de poissons pêchés a, lui, littéralement dégringolé, passant de 6 978 tonnes à 5 647 tonnes. Ce qui représente une chute de près de 20%. La pêche dans le lagon a diminué de 2,6% tandis que la pêche hauturière et sur les bancs a chuté de 26,5%.
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