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Agriculture : La superficie des terres sous culture vivrière est en progression

23 septembre 2010, 00:00

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Agriculture : La superficie des terres sous culture vivrière est en progression

Il y a une augmentation dans la production des produits maraîchers. C’est ce que démontrent les chiffres sur la production agricole compilés par le Central Statistics Office (CSO).

La culture vivrière gagne du terrain. Quelque 2 950 hectares sont cultivés en légumes, bananes, patates et manioc, contre 2 815 hectares en juin 2009. Ainsi, 39 500 tonnes de produits alimentaires ont été récoltées contre 37 335 tonnes à la même date en 2009.

Au niveau du sucre, la récolte cette année est en avance par rapport à 2009. Quelque 33 800 tonnes de sucre ont déjà été produites contre 24 800 à la même date l’année dernière. 4 800 hectares sous culture ont été récoltés contre 3 500 l’année dernière. Le taux d’extraction est aussi meilleur cette année, 9,34 contre 8,93 en 2009.

Malgré tout on produira moins de sucre, soit 450 000 tonnes contre plus de 500 000 tonnes en 2009, en raison d’une baisse globale dans la surface sous culture.

Pour ce qui est de l’élevage, on enregistre une hausse de 10% avec 996 tonnes de bétail au lieu de 902 l’année dernière. Le bétail importé pour les abattoirs représente une grosse part de notre consommation, près de 95%. Note positive toutefois : la production locale a augmenté de 123%, passant de 21 à 52 tonnes de viande.

La production de poulet a augmenté marginalement, soit de 3,3% de 21 000 à 22 000 tonnes au cours du premier semestre.

En ce qu’il s’agit du poisson, la pêche dans le lagon a augmenté de 13,6% passant de 1 035 à 1 176 tonnes. Le poisson importé est en baisse de 7,4%.

Au cours du premier semestre de 2010, la superficie sous culture de tabac a diminué drastiquement, passant de 85 hectares en 2009 à 66 hectares cette année. Cela représente une perte de 22,4%.

Cela se ressent au niveau de la production car 98 tonnes de feuilles seulement ont été produites par rapport à 130 tonnes à la même date l’année dernière. Une baisse de près de 25% donc.

Les lobbies anti-tabac ne devraient pas se réjouir trop rapidement car, la baisse de la production à Maurice est compensée par l’importation et ce sont les familles de cultivateurs de tabac qui en souffrent.

Au niveau de l’élevage du cabri et du mouton, la production globale a diminué car l’importation a baissé au profit de l’élevage local qui augmente lentement. La production de porc localement a augmenté de 78% pour passer à 281 tonnes.