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Agaléga: la première salle de maternité sera fonctionnelle avant la fin de l’année
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Agaléga: la première salle de maternité sera fonctionnelle avant la fin de l’année
Des développements d’envergure sont attendus à Agaléga. L’Outer Islands Development Corporation (OIDC) compte construire la première salle de maternité de l’île. La piste d’atterrissage et la jetée sont également parmi les priorités.
«Il est faux de dire qu’il n’y a aucun développement à Agaléga», affirme Jean-François Batour, le président de l’OIDC. Il a rencontré la presse, ce vendredi 8 mars 2013 à Port-Louis pour faire le point sur les projets qui seront initiés dans l’île cette année.
Après les récentes plaintes des Agaléens et de l’Eglise catholique en ce qui concerne le progrès infrastructurel à Agaléga, les cadres de l’OIDC ont souhaité «démentir les fausses informations et assurer que le développement se poursuit sur l’île».
L’annonce phare de cette conférence de presse concerne la salle de maternité qui sera bientôt opérationnelle dans l’île. Jusqu’à présent, les femmes se retrouvent dans l’obligation de venir à Maurice pour accoucher, par manque de soins disponibles sur l’île. Ainsi, avant la fin de 2013, cette nouvelle salle devra être équipée des matériels nécessaires pour les accouchements ainsi que les services requis pour pratiquer des échographies. Un personnel soignant qualifié sera également envoyé sur l’île.
Toutefois, le président de l’OIDC, fait comprendre que la situation des Agaléens n’est pas aussi grave qu’elle le semble.
«La condition de vie des Agaléens est nettement meilleure que celle de certains Mauriciens. Nous ne pouvons pas dire que les choses n’avancent pas dans l’île. Nous nous sommes munis de véhicules adéquats pour assurer le déplacement des habitants. Des maisons ont été construites gratuitement», soutient Jean-François Batour.
Interrogé sur les allégations de trafic illégal de poissons entre Agaléga et Maurice, le président de l’OIDC dément catégoriquement.
«Je peux assurer qu’il n’y a rien d’illégal. Ce sont uniquement des familles agaléennes qui envoient du poisson à leur famille à Maurice», soutient-il.
Jean-François Batour admet toutefois que la quantité de poissons envoyée est exagérée. Il ajoute qu’un contrôle sera bientôt en vigueur dans l’île.
En ce qui concerne la piste d’atterrissage, les cadres de l’OIDC disent être en consultation avec le ministère des Finances pour qu’un budget additionnel de Rs 200 millions leur soit alloué pour la réalisation du projet.
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