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Affaire Whitedot: Arun Mossuddee et Sanjeev Lachoomun en état d’arrestation

28 mars 2013, 11:50

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Affaire Whitedot: Arun Mossuddee et Sanjeev Lachoomun en état d’arrestation

Alors que l’interrogatoire d’Arun Mossuddee, le présumé cerveau du transfert de Rs 700 millions, se poursuivait aux Casernes centrales, son partenaire d’affaires Sanjeev Lachoomun, a été également arrêté. Bheemal Bissessur reste, lui, en détention.

 

On assiste depuis ce jeudi matin 28 mars, à un défilé de suspects dans les locaux de la Central Criminal Invesgitation Department (CCID). Après Bheemal Bissessur, arrêté la veille, c’est au tour de Sanjeev Lachoomun, celui qui avait incriminé son partenaire d’affaires, Arun Mossuddee, a été lui aussi conduit aux Casernes centrales, menottes aux poignés.

 

Arun Mossuddee est soupçonné d’être à l’origine de la fraude à grande échelle qui aurait fait plusieurs centaines de victimes et abouti à un transfert de fonds de Rs 700 millions vers une banque suisse. Les deux autres suspects sont, eux, accusés de complicité.

 

Les enquêteurs du CCID ont procédé à une première confrontation entre les trois suspects.

Arun Mossuddee, qui était recherché depuis mercredi, 27 mars, s’est constitué prisonnier dans la matinée, ce jeudi. Son nom était cité depuis le premier jour. Mais ce n’est qu’hier, mercredi 27 mars, que le Central Criminal Investigation Department (CCID) a pu obtenir des informations sur lui.

Arun Mossuddee s’est, lui, rendu aux Casernes Centrales accompagné de son avocat, Me Roshi Badhain. Il y a été longuement interrogé par les limiers de la CCID et clame son innocence.

 

Selon son avocat, il se trouvait en Grande-Bretagne quand il a appris qu’il y avait des allégations contre lui. «Il a pris l’avion et il est rentré à Maurice tout de suite. Il va collaborer pleinement avec la police», a déclaré Me Roshi Badhain, sur les ondes d’une radio privée.

 

Me Roshi Badhain affirme d’autre part qu’il ne faut pas désigner Arun Mossuddee comme le présumé cerveau de cette affaire. «Il faut faire attention à ce qu’on raconte», fait-il ressortir.<