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Affaire Vanessa Lagesse : Bernard Maigrot fera appel à une contre-expertise étrangère

19 novembre 2012, 00:00

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Affaire Vanessa Lagesse : Bernard Maigrot fera appel à une contre-expertise étrangère

Bernard Maigrot, accusé du meurtre de la styliste Vanessa Lagesse, sollicitera une contre-expertise étrangère pour se défendre. Son avocat l`a annoncé en cour d`Assises.

Bernard Maigrot a comparu en cour d’assises, ce lundi 19 novembre 2012, dans le cadre de la réouverture du procès Vanessa Lagesse.  Son homme de loi, Me Ivan Collendavelloo, Senior Counsel, a annoncé que la défense fera appel à des experts étrangers pour se prononcer sur les éléments scientifiques.

«Nous allons faire appel à des spécialistes venant d’autres pays pour analyser les éléments scientifiques dans cette affaire. Comme la fête de Noël est proche, il sera très difficile de les avoir pendant cette période

La défense, a expliqué Me Collendavelloo face au juge Benjamain Marie Joseph, a reçu certains des documents qu’elle réclamait. Et, d’ici deux ou trois semaines, elle sera en présence d’autres dossiers. L’avocat a fait valoir que la partie défenderesse compte soulever plusieurs points préliminaires avant que le début du procès et a demandé qu’il soit renvoyé. Bernard Maigrot comparaîtra à nouveau aux Assises le 31 janvier 2013.

C’est le 10 mars 2001 que Vanessa Lagesse a été retrouvée morte dans sa baignoire, dans son bungalow. Bernard Maigrot avait par la suite été appréhendé par le Central Investigation Department de Curepipe, dirigé par feu Prem Radhooa, alors surintendant de police. Le suspect avait été incarcéré au poste de police de Midlands, avant de recouvrer la liberté provisoire, le 6 juillet 2001.

Suite à une enquête préliminaire, le magistrat Azam Neerooa avait déféré Bernard Maigrot aux Assises, le 28 novembre. Mais le 2 juin 2008, le DPP d’alors, Me Gérard Angoh, lui avait accordé un non-lieu.

Rebondissement toutefois, le 23 mai 2011. Bernard Maigrot était à nouveau arrêté – sans qu’une enquête préliminaire ne soit initiée. Cela, après que la police a obtenu des preuves scientifiques de l’étranger. Des documents contenus dans une dizaine de boîtes, indiquent nos recoupements. Le bureau du DPP a  rouvert l’enquête.

C’est Me Rashid Ahmine, Senior Assistant DPP, qui représentera l’accusation.