15 cartes SIM et 23 portables ont été saisis à la prison de Beau-Bassin, en mars dernier. C’est ce qu’affirment les enquêteurs de la brigade anti-drogue, lors de la reprise de l’enquête préliminaire sur le meurtre de Denis Fine, le mercredi 24 novembre, en cour de Pamplemousses.

De nouveaux éléments viennent s’ajouter à l’enquête. 15 cartes SIM et 23 téléphones portables ont été récupérés à la prison de Beau-Bassin, établissement pénitentiaire où étaient incarcérés les suspects impliqués dans le meurtre de Denis Fine. Sada Curpen, Steve Serret, Gino Robertson et Wensley Badhoodeenkhan, accompagnés de leurs hommes de loi, Mes Raouf Gulbul, Rama Valayden, Assad Peeroo et Alvin Juwaheer,  se sont présentés devant la magistrate Maryse Panglose, siégeant en cour de Pamplemousses.

La magistrate préside l’enquête préliminaire initiée par le Directeur des poursuites publiques (DPP), en vue de faire de faire la lumière sur le meurtre de Denis Fine, un Mauricien installé en France et considéré comme un maillon essentiel du trafic de Subutex. Il a été tué d’une balle à la tête le 3 janvier dernier, dans une villa à Pamplemousses, lors d’une fête en compagnie de ses proches.

Lors de la dernière séance, le 18 novembre, la police avait  confirmé  la présence d’un chargeur de téléphone portable artisanal dans la cellule de Sada Curpen, incarcéré à la prison de haute sécurité de la Bastille. Toutefois, selon les éléments recueillis par la police, aucun indice ne peut prouver que le chargeur appartenait bien à Sada Curpen. S’il s’avère que le chargeur, dissimulé sous le lit du suspect, appartient bien à ce dernier, les enquêteurs pourraient sans doute lier cette découverte au portable qu’aurait utilisé Sada Curpen pour contacter les autres principaux protagonistes de cette affaire, présents au box des accusés le mercredi 24 novembre.