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Accident à Terre-Rouge : Un enfant de 6 ans tué par le minibus qui le ramenait de l''école

20 mars 2012, 00:00

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Accident à Terre-Rouge : Un enfant de 6 ans tué par le minibus qui le ramenait de l''école

Irfaan Beedassy, 6 ans, a été renversé par le minibus qui le ramenait de l’école, dans l’après-midi du mardi 20 mars, à Terre-Rouge. Des habitants de la région étaient très remontés car le conducteur du véhicule a tenté de prendre la fuite après l’accident.

Le ton est monté d’un cran, à Terre-Rouge, dans l’après-midi du mardi 20 mars. Irfaan Beedassy, un écolier de 6 ans, a été victime d’un délit de fuite vers 15 h 15, devant son domicile, au Morcellement Tara. Il a été renversé par le minibus qui le ramenait de l’école. Le conducteur de celui-ci a été interpellé par la police et maintenu en détention.

Depuis ce drame, toute la région de Terre-Rouge est dans l’émoi et se laisse submerger par la colère. En effet, les habitants du Morcellement Tara déplorent que le conducteur n’ait pas arrêté son véhicule après avoir percuté l’enfant. Un témoin de l’accident relate que les autres passagers ont demandé au chauffeur de stopper le minibus, mais celui-ci a poursuivi son trajet.

Irfaan Beedassy gisait au sol avec de graves blessures au visage, à l’épaule et au torse. L’un de ses cousins l’a conduit à la City Clinic, à Port-Louis. Mais il était trop tard, l’enfant avait déjà rendu l’âme.

Entretemps, des proches du petit sont montés à bord d’une voiture pour aller à la recherche du conducteur. S’est ensuivie une course-poursuite dans les rues de Terre-Rouge. Tandis que le chauffeur du minibus tentait de prendre la fuite, un groupe d’individus s’est jeté sur lui.

Ils l’ont forcé à entrer dans la voiture avant de le conduire au poste de police de Terre-Rouge, où une foule, en colère s’était massée. Tandis que les esprits s’échauffaient, des éléments de la Special Support Unit (SSU) ont été mandés sur place pour parer à toute éventualité.

Au domicile des Beedassy, proches et amis ont tenu à rendre un dernier hommage à l’enfant, aux côtés de ses parents. En fin d’après-midi, ces derniers étaient toujours à la morgue de l’hôpital Victoria, à Candos, où l’autopsie devait être pratiquée. « Je l’ai vu le conducteur, à maintes reprises, en train de rouler à vive allure dans ces ruelles. A chaque fois, j’ai tenté de le prévenir des dangers que cela représentait, mais il a préféré ne rien entendre », confie Akbar, l’oncle de la victime.