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Accès bloqué à des plages publiques: Kasenally annonce des sanctions

28 octobre 2013, 05:00

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Accès bloqué à des plages publiques: Kasenally annonce des sanctions

Il a tenté la diplomatie. Mais devant l’échec de la «manière civilisée», ce sont les grands moyens que compte utiliser le ministre Abu Kasenally. Et «bientôt, le ministère du Logement et des Terres servira une notice» aux propriétaires de campements pieds dans l’eau et autres hôtels qui bloquent l’accès aux plages publiques.

 

C’est un problème qui a été évoqué au Parlement le mardi 22 octobre par la députée Maya Hanoomanjee. La réponse du ministre Kasenally : il a donné des instructions à ses officiers afin qu’ils se rendent le plus rapidement possible sur le terrain pour voir à quel point des propriétaires de campements et hôtels ont bloqué l’accès aux plages aux membres du public.

 

«Bizin vinn gete sa !» lâche, ironique, Patrick Momplé, pêcheur à Rivière-Noire. La situation à la plage de La Preneuse, dit-il, est «inconcevable». «Selma enn bout ki ouver, leres inn bloke.» Selon Patrick Momplé, certains propriétaires construisent des murs pour fermer l’accès au public. De citer l’allée des Papayes, qui n’est presque plus accessible. Cette situation gêne beaucoup les pêcheurs qui doivent rejoindre leurs embarcations.

 

Pire, raconte-t-il, des propriétaires n’hésitent pas à lâcher leurs chiens sur la plage. Effrayant ainsi les pique-niqueurs. «Ena proprieter ki mem zet malpropre lisien kot dimoun pou asize !»

 

Jocelyn Février, un autre habitant de La Preneuse, abonde dans le même sens. «Avant, on pouvait marcher de la plage de La Preneuse jusqu’à celle de Tamarin. Longer laplaz aster, nepli kapav fer sa.» De nombreux accès, déplore-t-il, sont devenus privés. «Dimoun trouv sa etonan kinn met baraz.»

 

Même scénario sur les plages du Nord, où des structures en béton sont construites presque dans l’eau. De Calodyne à Anse-La-Raie, la situation serait insoutenable, déplore Claude Artnel, un habitant de la région de St-François. Il cite les molosses qui courent après les marcheurs, un hôtel en construction qui emploie des agents de sécurité avec des chiens sur la plage, les propriétaires de campement et même un hôtel 4-étoiles qui obligent les gens à marcher dans l’eau pour traverser...