Publicité

5ème National Ocean Science Forum: former des spécialistes de l’océanographie

8 juin 2009, 00:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

5ème National Ocean Science Forum: former des spécialistes de l’océanographie

Dans le cadre de la Journée mondiale de l’Océan 2009, le Mauritius Oceanography Institute organise, en ce 8 juin, la 5ème édition du National Ocean Science Forum.

Parallèlement, une formation sur le «Physical Oceanography and Remote Sensing» pour des scientifiques de la région a été lancée.

Cette formation sera dispensée, pendant dix jours, à des spécialistes de l’environnement marin de Maurice, Madagascar, des Comores, des Seychelles, de la Tanzanie, du Zanzibar et du Kenya, dans le contexte d’un projet financé par l’Union européenne. Il s’intitule «African Monitoring of the Environment for Sustainable Development» (AMESD).

Les participants mauriciens sont des scientifiques du Mauritius Oceanography Institute (MOI), des représentants des ministères de la Pêche, de l’Environnement et de l’Agro-industrie, de la station météo, de l’université de Maurice, ainsi que d’Organisations non-gouvernementales (ONG) telles que la Mauritius Marine Conservation Society (MMCS).

Au cours de la semaine du 1er au 5 juin, une antenne parabolique a été installée sur un bâtiment à Quatre-Bornes. Cet outil, qui sera opérationnel dans deux semaines, fournira des images satellitaires au MOI qui, par la suite, les distillera aux experts des pays de la région.

Durant cette formation en «Physical Oceanography and Remote Sensing», les participants apprendront à analyser ces images satellitaires.

«A partir de ces images, nous pourrons étudier deux éléments. Premièrement, nous pourrons détecter les zones potentielles de pêche. Deuxièmement, nous pourrons établir des cartes de courants marins, lesquelles seront utilisées pour prédire les mouvements d’objets en dérive, tels que des bateaux de pêcheurs, ou des nappes d’hydrocarbure», explique le Dr Mitrasen Bhikajee, directeur du MOI.

A l’aide de cette formation en «Physical Oceanography and Remote Sensing», il est attendu des experts qui y ont participé, qu’ils soient capables d’interpréter les données satellitaires qu’ils réceptionneront, afin de mieux gérer les ressources marines de la région.