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Exploitation sexuelle alléguée: l’internaute Sooraj Laljee dans la tourmente

1 octobre 2022, 14:00

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Exploitation sexuelle alléguée: l’internaute Sooraj Laljee dans la tourmente

Depuis dimanche le chauffeur de van Sooraj Laljee, très connu sur les réseaux sociaux, fait l’objet d’une enquête pour exploitation sexuelle. L’habitant de Phoenix, âgé de 41 ans, a été arrêté et placé en détention après la plainte de son épouse de 43 ans. Cette dernière l’accuse de l’avoir vendue à des étrangers à plusieurs reprises alors qu’elle était en état d’ébriété. La première fois remonterait à 2019. La quadragénaire a demandé un protection order contre son époux. La mère de famille a quitté le toit conjugal avec les trois enfants du couple pour élire domicile chez sa mère. 

Dans sa déposition au poste de police de Phoenix, elle affirme être sortie avec son époux en boîte de nuit à Flic-en-Flac et Grand-Baie, où les deux auraient consommé des boissons alcoolisées. Sooraj Laljee l’aurait ensuite forcée à avoir des relations sexuelles à trois reprises avec des touristes. Elle affirme avoir vu son époux recevoir de l’argent de ces étrangers mais se dit incapable d’identifier les personnes. Elle n’a pas souhaité se faire examiner par un médecin. Le suspect qui a retenu les services de Mᵉ Jim Seetaram nie en bloc ces accusations et se dirait confiant de sortir de cette inculpation scotfree, qualifiant cette affaire d’avoir été montée de toutes pièces. 

Sooraj Laljee s’est distingué sur les réseaux sociaux en publiant plusieurs vidéos d’accidents. L’une d’elles avait fait le buzz le 16 juillet 2019. Le chauffeur de van était intervenu à Quatre-Bornes, confisquant les clés d’un conducteur ivre avec 130 microgrammes d’alcool dans son organisme. Il avait ensuite appelé la police. Cet acte de bravoure lui avait valu d’être récompensé et son geste salué pour sa responsabilité et sa contribution civiques à la société. Il s’était vu remettre le Courage and Bravery Shield le 1er août de la même année lors de la Passing Out Ceremony de la force policière aux Casernes centrales. 

Le chauffeur de van qui passe la plupart de son temps sur la route dit n’avoir pas hésité à interpeller le chauffard car il tient à ce que les gens prennent conscience de la sécurité routière. Et que rien ne l’empêchera de surveiller ceux qui bafouent les règles les plus élémentaires de la sécurité sur les routes et qu’il n’a pas froid aux yeux pour les interpeller et les remettre aux forces de l’ordre. Celui qui faisait donc la fierté des autorités se retrouve cette fois ci en eaux troubles. Son avocat a présenté une motion réclamant sa remise en liberté provisoire le lundi 24 septembre au tribunal de Bambous. Celle-ci y sera débattue le 3 octobre.