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Rama Valayden interrogé comme témoin par le CCID

17 septembre 2022, 17:00

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Rama Valayden interrogé comme témoin par le CCID

Les  officiers du Central Criminal Investigation Department (CCID) se sont rendus au bureau de Me Rama Valayden hier. Cela, suite à la lettre qu’il avait envoyée au Premier ministre au sujet de la fuite sur les réseaux sociaux des vidéos intimes de Me Akil Bissessur et de sa compagne Doomila Moheeputh.

Dans la lettre, Rama Valayden explique que trois vidéos se trouvaient sur le téléphone portable de Doomila Moheeputh concernant la vie privée du couple. Le téléphone avait été saisi dans la soirée du 19 août au domicile de cette dernière à Palma. Ces vidéos circulent librement sur les réseaux sociaux.

Il ajoute que selon le «OB entry», le téléphone de Doomila Moheeputh a été saisi par la Striking Team dirigée par l’ASP Jagai. Il souhaite que le Premier ministre prenne cette affaire au sérieux car il est lui-même un père de famille, un époux et en tant que dirigeant de ce pays, il ne devrait pas tolérer qu’une telle faute reste impunie. Il soupçonne des policiers d’être derrière cette fuite.

Rama Valayden demande que des sanctions soient prises dans les plus brefs délais car ces policiers n’ont pas leur place dans la force policière. Ce serait dans l’intérêt du public. «Cette affaire discrédite la force policière. J’ai expliqué que nous avons su comment ces policiers manipulent un téléphone en utilisant un autre téléphone. Les empreintes sont uniques. Il y a des voix à l’arrière.»

Rama Valayden dit apprécier qu’il y a une enquête au CCID sur cette affaire. «Cette Striking Team peut viser des personnes comme moi, Akil et les autres membres de Linion Pep Morisien. Demain cette même équipe peut viser les gens du MSM. Une fois qu’ils seront dans la traversée du désert.»

L’avocat confirme aussi qu’il existe une «hitlist». «Ena bann lafis cont mwa dan Port-Louis san ki la police desir li. En principe la police passe ek desir bann lafis coum sa.» Il demande que les 11 vidéos de la Striking Team fassent l’objet d’enquête. «Il faut rendre cela public. Les phrases blasphémant le dieu Hanuman rann li piblik unedited.»