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Fuites des vidéos intimes d’Akil Bissessur: le commissaire de police esquive

12 septembre 2022, 11:59

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Fuites des vidéos intimes d’Akil Bissessur: le commissaire de police esquive

«Je n’ai pas encore pris connaissance de cette affaire jusqu’à l’heure.» Alors que les vidéos intimes du couple circulent sur WhatsApp depuis samedi, que «l’express» en a fait sa Une hier matin, le commissaire de police dit ne pas être au courant. Lui qui déclarait samedi «departures from the established ethical standards and deviant behaviours will not be tolerate». Du coup, pas d’enquête encore sur cette fuite à partir d’un téléphone sous la garde de la police.

L’affaire fait grand bruit aux Casernes centrales et risque de faire couler beaucoup d’encre. Des vidéos intimes d’Akil Bissessur et de sa compagne, Doomila Moheeputh, ont fuité dans l’après-midi de samedi et ont été partagées massivement sur les réseaux sociaux, plus précisément sur WhatsApp. Y aura-t-il une enquête interne après que ces images ont été divulguées en public alors que le portable de l’avocat était «under police custody»? 

Les hommes de la Police Head Quarters (PHQ) Special StrikingTeam, menés par l’assistant surintendant de solice (ASP) Ashik Jagai, avaient sécurisé le téléphone de Mᵉ Akil Bissessur, après son arrestation chez sa compagne, le 19 août. Les agents de cette équipe avaient ensuite «hand over» le cellulaire à la Cybercrime Unit qui a pris le relais dans l’enquête sur ce trafic de drogue présumé. L’avocat avait donné son consentement afin que ses outils informatiques soient examinés. Ce qui a été fait début septembre par l’IT Unit de la police, en attendant d’obtenir un judge’s order pour un décryptage plus approfondi, qui puisse retracer des échanges téléphoniques ou conversation effacés. 

Fait troublant, déjà, en cour lors de l’audience du 5 septembre, l’enquêteur principal du dossier, l’inspecteur Ritesh Ramlugun, avait déclaré à la magistrate Vidya Mungroo-Jugurnath que le smartphone d’Akil Bissessur n’était pas en bon état lorsque l’IT Unit en a pris possession pour l’analyser. 

L’avocat avait de son côté consigné une entrée avant que son portable soit examiné et avait fait état qu’il y avait des vidéos qui concernent sa vie privée dans son cellulaire. Après cette fuite, il dit être en contact avec ses hommes de loi. Ils comptent animer une conférence de presse ce lundi et soupçonnent un «exhibit officer» d’avoir diffusé ces vidéos intimes. 

Contacté hier matin, le commissaire de police dit qu’il n’est pas au courant de la fuite de ces images privées jusqu’à présent. «Mo pa koné ki vidéo ou pé dir. Mo pann trouv nanié ziska ler, mo pann pran okenn konésans lor sa zafer-la.»