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Vol de sous-vêtements: la cour lui remonte les bretelles

11 septembre 2022, 15:00

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Vol de sous-vêtements: la cour lui remonte les bretelles

Il profitait régulièrement de l’absence du propriétaire pour s’introduire dans une maison en construction, à Mahébourg. Patrick Adrien a alors fait main basse sur de l’eau, des rallonges électriques, une paire de pantalon, deux T-shirts et des… sous-vêtements. Sa présence n’étant pas passée inaperçue par le voisin de la victime, il a été arrêté et a dû faire face à un procès au tribunal de district de Grand-Port.

Les faits remontent au 22 août 2021, lorsque le voisin demande au propriétaire de maison si, en son absence, il aurait accordé la permission à un homme de faire le va-et-vient chez lui. «C’est lorsque j’ai répondu par la négative que mon voisin m’a informé que dès que je quitte ma maison pour aller travailler, le principal concerné s’introduit chez moi pour me voler. Cette révélation m’a mis la puce à l’oreille et je suis allé vérifier si les autres affaires que je laissais sur place étaient toujours là», a raconté la victime qui avait noté que des équipements de plomberie, des pièces de rechange pour moto, des rallonges électriques, son imperméable et même ses sous-vêtements manquaient à l’appel... «La valeur des objets volés est estimée à quelque Rs 20 000.»

Placé en état d’arrestation et poursuivi en justice sous une accusation provisoire de vol, Jean Patrick Adrien devait finir par cracher le morceau. «Oui, hormis les sous-vêtements, j’ai également subtilisé des bottes, des T-shirts et un pantalon», a-t-il avoué en cour.

Le sergent Plaiche qui avait effectué un constat des lieux, a expliqué pour sa part qu’aucune effraction n’a été notée chez la victime étant donné qu’une partie de sa maison n’avait ni fenêtres, ni porte, car étant en construction.

Après avoir écouté les différents témoignages la semaine dernière, la magistrate Dinya Mooloo a estimé que les aveux de l’accusé constituent une indication claire de sa culpabilité.

S’il s’est fait remonter les bretelles, Jean Patrick Adrien ne connaîtra sa sentence que plus tard car elle sera prononcée ultérieurement.