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Université de Technologie: le renforcement des capacités pour l’assurance qualité au centre des débats

9 août 2022, 15:00

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Université de Technologie: le renforcement des capacités pour l’assurance qualité au centre des débats

Le lundi 8 août, le système d’assurance qualité interne était à la table des discussions. L’Université de Technologie de Maurice (UTM) a organisé un atelier de travail sur cette thématique. L’événement s’est tenu à l’hôtel Hennessy Park, à Ébène. Tour d’horizon.

«Ce workshop a été organisé par l’Harmonisation de l’enseignement supérieur africain, de l’assurance qualité et de l’accréditation (HAQAA2). Ceci se base sur un document que cet institut a produit qui est lui-même fondé sur les normes européennes. Nous avons fait une demande pour un financement et avons ainsi monté ce projet d’atelier de travail pour toutes les organisations publiques et privées», explique Devarajen Venethethan, Head of Quality Assurance de l’UTM. Hier, cette université a procédé au lancement du workshop dédié au renforcement des capacités pour un «shared understanding of internal quality assurance system». C’était à l’hôtel Hennessy Park, en présence de Leela Devi Dookun-Luchoomun, ministre de l’Éducation, et d’autres invités locaux et internationaux.

«Notre objectif est de partager les pratiques sur l’assurance qualité. Bon nombre des participants sont impliqués dans ce domaine sur le plan académique, de la gestion, entre autres. Aujourd’hui, l’assurance qualité revêt une importance capitale comme le monde a changé de manière exponentielle. Et pour travailler dans cette nouvelle réalité, il faut pouvoir répondre à ces nouveaux défis et exigences d’assurance qualité», affirme la professeur Kethamonie Naidoo, Former Director Accreditation du Council of Higher Education (CHE) d’Afrique du Sud.

Projet multinational

Quant au Dr Mitrasen Bhikajee, Chairman de la Quality Assurance Authority, il a mis l’accent sur le parfait «timing» de ce workshop. D’autant que son instance compte bientôt en organiser une série au sein des institutions d’enseignement supérieur. «La création de notre organisation traduit la volonté de l’État de positionner Maurice comme une destination d’études, surtout pour attirer plus d’étudiants étrangers. Mais nous devons avoir bien plus pour les motiver à venir à Maurice. À cet escient, il nous faut de l’excellence. Donc, nous devons nous assurer de la qualité et de niveaux de nos programmes», a-t-il souligné lors du lancement. Plusieurs événements axés sur l’assurance qualité, notamment à l’Open University, sont prévus prochainement.

Pour sa part, Dinesh Kumar Hurreeram, le nouveau directeur général de l’UTM, qui intervenait aussi durant le lancement de l’événement, a espéré de fructueux échanges lors de sessions de travail. «Il s’agit d’un projet multinational initié en 2016 avec le HAQAA1. Aujourd’hui, nous avons bougé vers le HAQAA2 pour intégrer les accréditations et standards africains adaptés du modèle européen. Adhérer à des normes d’assurance qualité est fondamental aujourd’hui. Nous parlons de plus d’un monde fondé sur la mobilité des gens et notamment des diplômés. Aussi, les instituts d’enseignement supérieur doivent intégrer ces valeurs d’assurance qualité.»

De son côté, Leela Devi Dookun-Luchoomun a réitéré l’importance de l’assurance qualité, vecteur de confiance parmi les partenaires de l’éducation. Ceci contribue aussi au renforcement des capacités parmi ces derniers. «J’espère que les discussions de ce workshop donneront une meilleure compréhension d’assurance qualité en Afrique», a-t-elle affirmé lors de son allocution. La vice Première ministre et ministre de l’Éducation a félicité les parties prenantes locales et internationales pour la tenue de l’événement et s’est réjouie que Maurice puisse bénéficier de l’expérience africaine dans ce domaine. «L’harmonisation est un facteur clé, d’autant que notre pays se positionne comme un education hub. C’est un bon signe que les instituts universitaires mauriciens soient ensemble et prennent les devants, ce qui est en lien avec les visions du gouvernement. Il nous faut saisir ces opportunités offertes par une telle plateforme régionale.»

Selon nos interlocuteurs, cet atelier de travail verra également la participation des étudiants et durera une semaine.