
Ashok Subron, entouré de membres de ReA, espère voir une évolution dans cette enquête.
La polémique sur les Kistnen Papers a connu un rebondissement hier aux Casernes centrales à Port-Louis, plus précisément au bureau de la Major Crime Investigation Team. Ashok Subron, porte-parole de Rezistans ek Alternativ (ReA), y a été convoqué pour donner plus d’informations aux policiers après les dernières informations parues concernant ce carnet de dépenses de campagne électorale au n°8.
Interrogé à sa sortie des Line Barracks, Ashok Subron a souligné qu’il y a été entendu en tant que témoin. «Zot inn dimann mwa si mo konn Bruneau Laurette. Mo’nn dir wi parski linn partisip, kouma nou Rezistans ek Alternativ, dan bann manifestasion», a déclaré Ashok Subron, qui ajoute qu’il s’est exprimé en tant que porte-parole de ReA. Il a précisé qu’il a dû expliquer la chronologie des événements, notamment l’implication de ReA dans l’affaire Kistnen, commençant par la soumission des Kistnen Papers en version numérique au commissaire électoral, qui les a envoyés au commissaire de police.
Il a ajouté que ReA ne pouvait rester insensible face à une telle situation qui démontre clairement le non-respect des règles électorales. «On a fourni des preuves et on collabore avec la police. Il y a des personnes qui sont venues confirmer qu’elles ont bien signé des documents dans ces Kist- nen Papers. J’ai même passé une journée avec l’IT Unit de la police à éplucher les pages de ce fameux Diary et il y en avait plus de 80.»
Ashok Subron espère voir une évolution dans cette affaire et rapidement, car rappelle-til, l’affaire Kistnen remonte à bientôt deux ans et l’enquête est toujours en cours.
Depuis la mort de Soopramanien Kistnen, les événements se sont enchaînés. Yogida Sawmynaden, l’ancien ministre du Commerce dont le nom a été cité à plusieurs reprises, a démissionné, de même que le no. 1 de la STC. Pendant ce temps, chaque nouvelle comparution pendant l’enquête judiciaire vient avec son lot de rebondissements. Retrouvez tous les articles relatifs dans notre dossier.