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Infrastructure sportive: le stade Rajack Kurreembokus cède sa place aux chevaux
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Infrastructure sportive: le stade Rajack Kurreembokus cède sa place aux chevaux
Un pan de l’histoire du football local ne sera bientôt plus qu’un souvenir. Le stade Abdool Rajack Kurreembokus, situé à côté du Tombeau Malartic au Champ de Mars, devrait être rasé incessamment. Selon les divers échos reçus des riverains, ce terrain de football sera transformé en box pour chevaux. Ce serait un magnat des jeux et désormais personnalité très influente dans le monde hippique qui serait derrière ce projet.
L’ancien journaliste de sport Monaf Hossenbaccus explique que ce terrain possède un cachet historique non-négligeable. Il a vu plusieurs joueurs de haut niveau y faire leurs premiers pas et ce terrain a également abrité des rencontres d’envergure. En effet, ce stade a accueilli les représentants du Young Muslim Football Association (YMFA). «Cette équipe a par la suite été renommée Young Man Football Association. D’un point de vue historique, l’on peut dire que ce terrain a vu défiler plusieurs grands noms de la discipline. J’y ai fait mention dans mon livre (NdlR : Muslim Scouts SC, Au fil du temps). J’ai moi-même disputé des rencontres là-bas et je me souviens d’un match opposant le Muslim Scouts au Starlight et Guy Rozemont était présent», confie Monaf Hossenbocus.
C’est le député du Parti travailliste Osman Mohamed qui a révélé le projet de construction de box pour chevaux sur sa page Facebook à travers quelques clichés. Depuis plusieurs semaines, l’entretien du terrain avait été mis entre parenthèses. Acte prémédité ou simple oubli de la part de la mairie de Port-Louis ? Quoi qu’il en soit, quelques jeunes originaires de Tranquebar, notamment, y venaient toujours pour taper dans le cuir l’après-midi il y a quelques semaines. Mais depuis, les machines et autres matériaux de construction y ont pris leurs quartiers. «A une époque, ce terrain était un peu considéré comme le temple du football. Tout Port-Louis y venait pour jouer ou simplement regarder du football. Cette enceinte abritait également le club house de la YMFA», conclut Monaf Hossenbaccus.
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