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Buzz: après leur séjour à Maurice, ils inventent une moustiquaire d’enfer

19 avril 2022, 21:00

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Buzz: après leur séjour à Maurice, ils inventent une moustiquaire d’enfer

Voilà une innovation qui devrait plaire à ceux qui ont le chic d’attirer les moustiques. Ou encore ceux qui ont peur de contracter le chikungunya ou encore la dengue. Il s’agit en effet d’un nouveau type de moustiquaire, mis au point en France par un couple de Girondins après un séjour passé à l’île Maurice, où il a subi les affres de nos moustiques-tigres… 

Nathalie Capitaine, ancien professeur de physique, et son époux, François, ancien industriel spécialiste des polymères, ont mis au point et fait breveter le système MOSTIGLASS en 2018, validé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Celui-ci offre une protection anti-moustique et antiinsecte, mais rafraîchit également la pièce où il est installé, contrairement aux moustiquaires traditionnelles qui deviennent moins efficaces avec le temps et le soleil, et qui ont tendance à assombrir, et à bloquer la circulation de l’air. Le couple Capitaine utilise du polycarbonate perforé au laser. La recherche de la perforation la plus performante a été faite dans un laboratoire accrédité par l’OMS. 

La particularité des perforations retenues est qu’elles ont un effet ventur, c’est-à-dire qu’elles permettent d’accélérer le flux de l’air qui entre dans la pièce et fait baisser ainsi la température. De plus, pour préserver la luminosité, un traitement coloré est appliqué autour de chaque perforation de sorte que la lumière pénètre sans faire d’éclat lumineux. C’est vraiment faire d’une pierre… trois coups ! Un véritable 3-inone ! Pourquoi n’y avait-on pas pensé plus tôt ? 

Ce système MOSTIGLASS existe en version rigide ou en version souple sur enrouleur et peut se fixer aux fenêtres, portesfenêtres et autres baies vitrées. Le sur-mesure est également possible. Malgré le retard accumulé en raison de la pandémie, il est déjà commercialisé en France, aussi bien dans les collectivités que chez des particuliers, et on entrevoit immédiatement les avantages pour les plus fragiles, par exemple dans les crèches, où la climatisation n’est pas recommandée. 

Le couple n’a pas l’intention de vendre leur brevet, mais souhaite produire exclusivement en France et perfectionner leur invention. Celle-ci atterrira-t-elle à Maurice ? Attendons voir.