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Covid-19: peu d’assouplissement du protocole sanitaire

31 mars 2022, 10:00

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Covid-19: peu d’assouplissement du protocole sanitaire

Peu de changements dans le protocole sanitaire en vigueur à partir ce jeudi 31 mars. La différence majeure concerne le nombre de personnes admises dans les lieux de culte, qui passe de 10 à 50. De plus, les fonctionnaires de l’État civil peuvent désormais officier des mariages civils hors des bureaux. Les jardins d’enfants sont aussi accessibles. Pour le reste, rien ne change. 

Pour rappel, les mariages, funérailles et autres rassemblements peuvent admettre un maximum de 50 personnes. Les piqueniques sur les plages sont toujours interdits. Pour accéder aux bars et boîtes de nuit, il faudra encore attendre jusqu’au 30 juin, date à laquelle de nouveaux changements seront annoncés. 

Le statut vaccinal a aussi connu quelques modifications. À partir du 4 avril, les personnes ayant reçu leur booster dose seront considérées comme fully vaccinated, peu importe le laps de temps écoulé entre la dose supplémentaire et la précédente. Après cette date, il faudra s’assurer que la booster dose soit inoculée au maximum six mois après la précédente. Une quatrième dose est-elle prévue ? «La situation est dynamique. Nous continuons à la suivre et nous verrons à la fin de juin», a déclaré le ministre de la Santé. 

Pour la vaccination des enfants de 5 à 11 ans, le Dr Zouberr Joomaye, qui préside ce comité, a fait savoir que les travaux sont en cours et qu’une fois une décision prise, elle sera avalisée par le High-Level Committee (HLC) et le Conseil des ministres avant d’être rendue publique. «Nous travaillons sur la quatrième dose, sur la booster dose pour les ados et la vaccination des enfants», a-t-il fait savoir. Toujours est-il que le Pfizer pédiatrique a déjà été autorisé. 

Encore des incohérences… 

À partir d’aujourd’hui, d’autres lieux publics s’ajoutent à la liste de ceux non-accessibles au personnel non-vacciné. Il s’agit des multipurpose halls, conseils de districts et municipalités, bureaux d’État civil, bureaux de poste, Wastewater Management Authority, Registrar of Companies, National Land Transport Authority, National Empowerment Foundation, bureaux de la Sécurité sociale, etc. Le ministre a précisé que le pass vaccinal ne sera pas exigé du public dans ces lieux. 

Mais tout ne se passe pas toujours comme prévu. Dans les écoles, par exemple, le staff doit être vacciné ou produire un test PCR chaque semaine. Des enseignants ont opté pour la deuxième solution mais le test PCR de l’un d’eux, plusieurs semaines après sa deuxième infection, serait toujours positif… 

Lors de la conférence de presse du HLC le 29 mars, il a été question de ce type de situation, à savoir que «des patients mettent du temps à ‘négativer’ leur test PCR». Dans la foulée, des membres du HLC eux-mêmes ont expliqué à la MBC que «des fois, on retrouve des squelettes du virus dans la gorge des patients même après trois mois. On ne va pas garder des gens hospitalisés pour des virus morts». 

Il s’agissait alors de patients positifs en quarantaine qui rentraient chez eux alors que leur test PCR n’était toujours pas négatif. Leur dossier était remis à un comité qui évaluait la situation du patient au cas par cas, dont ceux qui sortaient avant qu’ils ne soient complètement négatifs pour ne pas les garder alors qu’ils ne sont plus contagieux. 

Mais dans le cas de l’enseignant, l’explication de l’année dernière ne s’applique pas et les échos du ministère sont contradictoires. Lors d’échanges de mails, un haut gradé du ministère de la Santé lui a fait comprendre que le «self-isolation is solely as per instructions given by the quarantine officer as per current protocol of the Ministry of Health and Wellness. You are hereby informed that the Ministry of Health and Wellness does not demand self-isolation for subsequent Covid-19 positive results». 

Quelle est donc l’importance d’avoir des tests PCR à répétition, si après une première infection, il n’y a plus besoin de s’auto-isoler en cas de deuxième infection ? Peut-elle avoir à nouveau accès à son travail, avec un test décelant des squelettes de virus ? Un autre e-mail, dans la même veine, lui rappelle que le protocole en vigueur exige un test PCR pour avoir accès aux «restricted institutions»… 

Qu’en est-il réellement ? Au niveau du ministère, l’on affirme qu’il n’y a absolument aucun règlement sur la levée de l’isolement lors d’une deuxième infection ou en cas de test PCR gratuit. N’y a-t-il pas de solutions pour les personnes qui «mettent du temps à ‘négativer’» ? La vaccination après 40 jours, a simplement répondu le ministre…