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Mort de l'ex-rugbyman Aramburu: Loïk Le Priol attendu jeudi en France

30 mars 2022, 18:28

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Mort de l'ex-rugbyman Aramburu: Loïk Le Priol attendu jeudi en France

 

Loïk Le Priol, soupçonné d'avoir tué par balle l'ex-rugbyman Federico Martin Aramburu le 19 mars à Paris, est attendu jeudi à l'aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle en provenance de Budapest, a-t-on mercredi appris de sources proches du dossier.

Le jeune homme de 27 ans, ancien militaire et militant du mouvement d'ultradroite Groupe Union Défense (GUD), avait été interpellé trois jours après les faits en Hongrie, au poste-frontière de Zahony, dans le cadre d'un mandat d'arrêt européen, alors qu'il s'apprêtait à se rendre en Ukraine.

L'ex-commando marine devrait passer la nuit au dépôt, selon ces sources, avant d'être présenté vendredi à un juge d'instruction en vue de sa mise en examen puis à un juge des libertés et de la détention pour statuer sur son éventuelle incarcération.

Dans cette affaire, deux autres personnes ont déjà été mises en examen et placées en détention provisoire.

Proche de Loik Le Priol, Romain Bouvier, 31 ans, a été mis en examen pour "assassinat" et deux délits liés à la détention d'armes. Soupçonné d'avoir lui aussi tiré sur Aramburu, il a été écroué à la prison de la Santé à Paris.

Une femme de 24 ans, présentée comme la petite amie de Loik Le Priol, a également été mise en examen pour "complicité d'assassinat" et placée en détention provisoire. Elle est soupçonnée d'avoir conduit le soir des faits un véhicule appartenant à M. Le Priol.

Selon les premiers éléments de l'enquête, l'ex-rugbyman argentin âgé de 42 ans a été tué par balles après une altercation dans un bar de Saint-Germain-des-Près, Le Mabillon.

Loïk Le Priol est connu pour sa radicalité et sa violence. Son ancrage à l'ultradroite lui vaut d'être "fiché S" par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), ont précisé à l'AFP des sources proches du dossier.

Il doit comparaître, tout comme Romain Bouvier, devant un tribunal, en juin, pour "violences aggravées" contre un membre du GUD, qu'ils sont soupçonnés d'avoir roué de coups et humilié avec trois autres membres du mouvement d'ultradroite.

Leur contrôle judiciaire leur interdisait d'entrer en contact.