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Ils devront enlever leurs tatouages: des policiers se font un sang d’encre

13 mars 2022, 16:00

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Ils devront enlever leurs tatouages: des policiers se font un sang d’encre

La circulaire, datée du vendredi 11 mars et émise par le commissaire de police, Anil Kumar Dip, est adressée aux DCP, divisional commanders et aux branch officers. Il y est mentionné que les membres de la force policière n’ont plus le droit de porter des tatouages visibles sur différentes parties de leur corps. Ceci, car les tatouages attirent des commentaires négatifs de la part du public et projetteraient donc une mauvaise image de la police en général. De ce fait, les policiers ont un délai de deux mois pour se les faire enlever.

Au cas contraire, ils feront face à des sanctions disciplinaires, pour breach of Standing orders No 110-Dress regulations, qui stipulent entre autres que “no police officer whilst in uniform or in mufti on duty will wear unauthorized ornament, emblem or any visible piercing (…) No police officer will accept and/or wear in uniform or in mufti on duty, any medal, badge, insignia, decoration or any other award obtained from a foreign country or organization, unless prior approval of the Commissioner of Police has been obtained (…) Police Officers will not wear ornaments, emblems or piercing when in uniform. No tattoo on the visible part of the body is allowed. Deviation from the Regulations pattern of dress, clothing equipment and badges will not be permitted.”

Une décision qui ne fait pas l’unanimité chez les principaux concernés, qui enragent. «Nous sommes en 2022 et on nous dit que les tatouages projettent une mauvaise image. Dépi kan tatouaz dir ki ou enn bon ou mové dimounn ? Est-ce que le fait d’avoir des tatouages sur le corps impacterait la façon dont nous faisons notre travail», se demandent plusieurs. Alors que d’autres parlent de véritable frustration, en affirmant qu’avec le nouveau CP, «il y a trop de restrictions», voire «un abus de pouvoir». Ils ajoutent, «on nous force à nous faire vacciner, main- tenant les tatouages, après quoi ? Bann polisié gro vant pou bizin maigri pou kontinié travay ?»

Mais ce qui préoccuperait encore plus les policiers, ce serait l’aspect financier, car cela coûte un bras de se faire enlever un tatouage au laser. «Cela coûte de l’argent et cela prend du temps, sou- vent il faut plusieurs séances. Donc il est presque impossible de le faire en seulement deux mois», déplorent-ils. Une séance peut coûter quelque Rs 500 à monter, dépendant de la taille du tatouage et il faudrait au total de sept à dix séances pour les faire enlever complétement.