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Saint-Valentin: les fleurs locales dans les orties

13 février 2022, 20:16

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Saint-Valentin: les fleurs locales dans les orties

Alors que la demande pour les fleurs a connu une baisse depuis que le Covid-19 a frappé, le cyclone Batsirai en a rajouté une couche plongeant les entrepreneurs de ce secteur dans le flou. Les jardins ont été touchés, ce qui fait que les plantes qui devaient fleurir pour la vente dans la cadre de la fête des amoureux, qui sera célébrée demain, ont aussi été détruites.

Anshley Seenauth, fleuriste à Quatre-Bornes, se retrouve dans cette situation. «Le cyclone a causé des dégâts. Nous avons perdu des plantes et des fleurs. Une partie devait être prête pour la fête des amoureux, soit une occasion de faire plus de vente. C’est dommage. Le stock local est donc minime», soutient-il. Il ajoute qu’en tant que fleuristes et marchands détenant un jardin, ils ont aussi besoin d’une aide du gouvernement. Il déplore un manque de considération à ce niveau.

C’est le même constat pour Tania de Malini Fleuriste : la quantité de fleurs sur le marché est moindre pour ce 14 février. «Ayant moins de fleurs locales disponibles, nous nous retrouvons majoritairement avec des fleurs importées d’Afrique du Sud. Nous payons les fleurs plus cher et nous en vendons en conséquent plus cher. Le prix a augmenté par trois fois. Une rose importée est à Rs 100. Nous avons nos clients Nous allons faire des ventes mais certaines personnes ne veulent pas payer cher», déplore notre interlocutrice.

Anshley Seenauth confie qu’il a acheté des roses du Kenya. Il a payé Rs 50 par rose. «À quel prix va-t-on les vendre considérant les coûts comme le transport et faire un profit ? C’est très difficile. Je comprends qu’il y a des frais pour l’importation mais c’est exorbitant.»

Il reste toutefois optimiste pour la vente demain. «Pour le 14 février, certains feront une exception ou achèteront moins de fleurs ou choisiront un plus petit bouquet abordable. La demande se fait déjà ressentir depuis le début du week-end.»