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Les grands titres de l'express de ce mercredi 5 janvier 2022

5 janvier 2022, 11:01

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Les grands titres de l'express de ce mercredi 5 janvier 2022

En une de l'express: Mauritius Investment Corporation: Les milliards injectés dans Airport Holdings pas pour sauver MK; Autre titre: Perspectives: 2022 sera-t-elle vraiment l’année de la reconstruction économique?

Mauritius Investment Corporation: Les milliards injectés dans Airport Holdings pas pour sauver MK

Comment on «prend dans la poche gauche pour mettre dans la droite» pourrait résumer les transactions qui ont été effectuées en décembre. L’argent de la MIC, c’est-à-dire de la Banque de Maurice, sert-il vraiment à relancer Air Mauritius ? Rs 25 milliards viennent en fait d’y être injectées, non pour aider la compagnie nationale d’aviation, mais pour libérer des fonds pour d’autres projets, notamment des rachats d’actions de l’État et pour renflouer les caisses du National Pensions Fund.

Perspectives: 2022 sera-t-elle vraiment l’année de la reconstruction économique?

Alors que nous tournons la page sur 2021 et ses tourments économiques, nous entamons 2022 avec espoir compte tenu de notre sortie de la liste grise du GAFI et de la reprise du tourisme. Or, cette reconstruction économique ne s’annonce pas de tout repos car si nous changeons d’année, le niveau élevé de la dette publique, la tendance à la hausse de l’inflation, du chômage restent des défis à relever. Face à un niveau du PIB qui accuse un recul de dix ans, Covid-19 oblige, quelles devraient être les priorités du ministre des Finances ?

Conditions de travail: Des Bangladais font grève

Ils se sont réunis au siège de la Confédération des travailleurs du secteur privé (CTSP) à Rose-Hill pour faire entendre leurs voix. Ces travailleurs bangladais sont employés par une grande compagnie de construction. Leurs griefs sont nombreux. Parmi, l’on peut recenser manque d’hygiène, retard sur les paiements de salaire, pas de congé, entre autres. Hier, face à Reeaz Chuttoo et Jane Ragoo, président et secrétaire de la CTSP, ils se sont laissé aller. «Les travailleurs se sont mis en grève. Ils ne sont pas rémunérés selon le contrat établi entre eux et leur employeur», avance Reeaz Chuttoo.