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La kestrel devient l’emblème de la République

21 décembre 2021, 18:06

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La kestrel devient l’emblème de la République

La kestrel sera proclamé oiseau national de l’île Maurice le 12 mars 2022, à la suite d’une décision du conseil des ministres, vendredi. Cette espèce endémique de crécerelle compte actuellement une population de plus de 350, grâce à l’énorme travail de conservation fait par la Mauritius Wildlife Foundation (MWF) avec l’aide de plusieurs associations internationales.

Comme l’explique, le Conservation Director de la MWF, Vikash Tatayah, la kestrel est le fruit d’un travail de préservation de plusieurs années, car dans les années 70, cette crécerelle était condamnée à l’extinction. «C’est un oiseau qui allait disparaître. L’effort de conservation l’a sauvé d’une disparition certaine. Pour arriver à une population d’à peu près de 350 kestrel aujourd’hui, il y a eu et plusieurs suivis.»

Comme l’explique, le Conservation Director de la MWF, Vikash Tatayah, la kestrel est le fruit d’un travail de préservation de plusieurs années, car dans les années 70, cette crécerelle était condamnée à l’extinction. «C’est un oiseau qui allait disparaître. L’effort de conservation l’a sauvé d’une disparition certaine. Pour arriver à une population d’à peu près de 350 kestrel aujourd’hui, il y a eu et plusieurs suivis.»

Le directeur de conservation ajoute qu’il espère que cette nomination pousse aussi vers un plus grand élan de conservation de plusieurs organisation à Maurice car d’autres espèces sont en danger d’extinction et la lutte ne s’arrête pas là. Par ailleurs, il précise que même la kestrel est toujours considérée comme une espèce en danger. Elle figure même sur la liste rouge de l’International Union for Conservation of Nature (IUCN). Elle est le symbole de la conservation mais elle demeure toujours en danger à cause de plusieurs facteurs, comme la destruction de son habitat naturel ou d’autres espèces envahissantes comme les singes, leur plus grand prédateur, ou les rats et les chats sauvages, entre autres, qui détruisent leurs œufs et les petits. «Un contrôle des espèces envahissantes est très important pour protéger les espèces endémiques comme la kestrel. Il est important de renforcer les lois sur l’importation de plantes et animaux envahissants.»