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Explosion au Registrar building: travaux et bonbonnes de gaz en cause

19 novembre 2021, 12:30

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Explosion au Registrar building: travaux et bonbonnes de gaz en cause

Certains ont cru que c’était un orage, d’autres ont pensé au pire. Il est 15 h 45 hier, jeudi 18 novembre, dans la capitale, quand un bruit assourdissant se fait entendre au bâtiment Emmanuel Anquetil, abritant le bureau du Registrar. Situation rare qui a semé la panique chez les employés travaillant dans le bâtiment et ceux présents à Port-Louis, qui ont vite fait de quitter les lieux, tandis que d’autres étaient plus occupés à évacuer leurs véhicules.

«Mo ti pé travay kan monn tann boum. Monn trouv dimounn komans désann, éna pran loto sové tou», raconte Nabeel, propriétaire de Nabeel Pâtisserie, qui se trouve sur la droite du bâtiment. Il a aussi paniqué après l’explosion qu’il qualifie d’impressionnante et a pensé au pire.

Les pompiers se trouvant à deux rues du bâtiment ont été vite mandés sur le lieu, en compagnie de la police et de la Special Supporting Unit. Les soldats du feu ont rapidement maîtrisé l’incendie qui s’était déclaré sur le toit du bâtiment.

Premier constat : le feu a été occasionné par l’explosion d’une bonbonne de gaz qui a été en contact avec des flammes. Des badauds rassemblés sur les lieux expliquent que c’est dû à des travaux de «re-roofing» qui ont démarré depuis un mois sur le toit du bâtiment.

Deux bonbonnes de gaz

Questionné sur le lieu de l’incident, le Deputy Commissioner of Police (DCP), Mardaymootoo Rassen, a fait ressortir qu’il s’agit bien de l’explosion de deux bonbonnes de gaz. «Enn bobonn inn éklaté, enn lot inn fer fizet inn al lor enn lot batiman», a-t-il déclaré, «et c’est ce qui aurait provoqué un incendie». Le DCP a ajouté que les sapeurs-pompiers qui ont été mandés sur place ont pu rapidement maîtriser la situation et évacuer l’édifice. Aucun blessé n’a été déploré.

Après avoir maîtrisé le feu, les pompiers ont cédé le bâtiment à la police qui a immédiatement démarré son enquête. Peu après, quelques employés opérant au troisième étage ont pu pénétrer dans le bâtiment pour récupérer leurs effets personnels.