Sans compter les allées et venues de navires de marchandises et de matériaux de construction en provenance de la Grande péninsule. Comme

Les habitants sont sur le qui-vive. Avec l’entrée perpétuelle de travailleurs étrangers, entre autres mouvements de bateaux provenant directement de l’Inde dans l’archipel, l’inquiétude est à son comble. Une angoisse accentuée après le décès cette semaine d’un Agaléen de 62 ans des suites de problèmes respiratoires.

Le fait que ceux débarquant dans l’archipel, résidents comme travailleurs étrangers, ont beau passer la case obligatoire de la quarantaine à Maurice avant d’embarquer à bord du Mauritius Trochetia pour Agalega, n’estompe nullement les craintes. Ils prennent en exemple les cas importés détectés à Rodrigues.

«On a vu des passagers sortant directement de quarantaine à Maurice pour prendre l’avion pour Rodrigues être testés positifs là-bas. Encore heureux qu’ils vont à nouveau en quarantaine après leur arrivée et ne sont pas relâchés dans la nature une fois de retour comme c’est le cas à Agalega», fait-on valoir dans l’archipel.

Depuis fin septembre, au moins trois contingents, soit 400 nouveaux ouvriers de l’Inde, du Bangladesh et du Sri Lanka ont débarqué du Mauritus Trochetia à l’île du Nord.

Sans compter les allées et venues de navires de marchandises et de matériaux de construction en provenance de la Grande péninsule. Comme les deux se trouvant depuis une semaine dans les eaux d’Agalega. Ils débarquent du macadam et des marchandises sans aucun contrôle douanier.

En tout cas, ce n’est que depuis récemment, fin octobre, qu’une uni- té d’isolement de fortune a été aménagée à l’arrière de l’hôpital dans l’île du Nord. Il s’agit d’un conteneur de 40 pieds où deux compartiments ont été aménagés. Mis à disposition par la firme Afcons, chargée des chantiers aéroportuaire et portuaire à Agalega, le conteneur était avant cela utilisé pour le personnel étranger.