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Festival du livre (1er au 3 octobre): Tous à Trou-d’Eau-Douce !

1 octobre 2021, 10:30

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Festival du livre (1er au 3 octobre): Tous à Trou-d’Eau-Douce !

Aujourd’hui, il n’y a pas que l’ouverture des frontières du pays, il y a celle des frontières des esprits et des écrits. Disons d’abord, et c’est là une excellente nouvelle, que le Festival du Livre de Trou-d’Eau-Douce, dont l’express est le partenaire-média, n’aura pas lieu qu’en 2021, car il s’inscrit résolument dans la durée et se tiendra chaque année en tout début du mois d’octobre, toujours à Trou-d’Eau-Douce.

Ce festival propose au public des rencontres, des lectures et des dialogues autour des thèmes qui questionnent la langue, l’écriture, la mémoire, les mythes fondateurs ou encore la transmission, qui sont autant de sources vives de la littérature, fait ressortir Barlen Pyamootoo, le père (et la mère) du festival.

Outre des rencontres avec des écrivains, des éditeurs, des journalistes, des photographes, une chanteuse, d’autres artistes et des intellectuels, ce Festival du Livre décernera le dimanche 3 octobre à 17 heures le prix L’Atelier Littéraire, parrainé et sponsorisé par Jan Maingard.

Car l’objectif majeur du Festival du Livre de Trou-d’Eau-Douce est d’inciter les Mauriciens et tous ceux qui vivent à Maurice à lire, à écrire, à partager leurs connaissances et à s’ouvrir aux autres. «Il a aussi pour objectif de promouvoir le village de Trou d’Eau Douce qui est une fête, pour paraphraser le titre du livre d’Ernest Hemingway : Paris est une fête.» Et cette analogie tombe à pic, car c’est la France qui est l’invitée d’honneur de l’édition 2022 du Festival du Livre de Trou-d’Eau-Douce.

Mention spéciale : le lancement du livre de Raymonde de Kervern, intitulé Inédits, aura lieu le dimanche 3 octobre à 11 heures.

Un extrait de la puissance des mots de Raymonde de Kervern :

Ainsi, l’universel décor S’infiltrant en leurs âmes nues, Comme en un pur et sombre écrin Leur fait des forces ignorées.

Lorsque la Terre les reprend, Leur rêve a gardé l’étincelle Éclatante de l’océan, Sa houle radieuse et lente

Chante, voyageur, et comprends Que si ton âme se descelle C’est que, porteur d’un talisman, Tu jetteras dans la tourmente

De ces voix, ta voix surhumaine Qui roulera, comme la brise, Les parfums de la mer lointaine Dans un chant qui te divinise.