Publicité

Journée mondiale des sourds: Match amical entre l’Aurally Sport Federation et BCR dimanche à Rose-Hill

24 septembre 2021, 11:10

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Journée mondiale des sourds: Match amical entre l’Aurally Sport Federation et BCR dimanche à Rose-Hill

A l’occasion de la journée mondiale des sourds, qui s’est tenue jeudi dernier, l’ONG BCR Association (Boundary Coriolis Railway) a tenu à marquer le coup, en organisant un match amical entre l’académie de football qu’il vient de mettre sur pied et l’Aurally Sport Federation, qui est la fédération des sourds et muets à Maurice.

Ce match aura lieu ce dimanche, au stade de Rose-Hill, de 8h30 à 10h30. L’équipe de l’Aurally Sport Federation est coachée par Jiovany Laval Dansant alors que Rajen Veeren s’occupe de l’entraînement des gardiens de but. Rajen Veeren demande au public de venir encourager ces deux équipes: «Ce n’est pas tous les jours que ces personnes sourdes et muettes ont l’occasion de disputer une rencontre pareille, surtout qu’il y aura une petite cérémonie de remise des prix, avec coupes et médailles, à la fin du match, dans le but de les encourager. Nous lançons un appel au public de venir les voir jouer, l’entrée est gratuite.»

Roshan Seeboo, président de BCR, précise que son ONG a pour but d’aider les jeunes de Rose-Hill et des alentours à intégrer la société en les faisant travailler en groupe, pour promouvoir le sport, le travail le social, la culture et l’éducation. «Nous essayons de pousser au maximum les jeunes vers le sport, car la drogue ne cesse de faire des ravages. C’est la raison pour laquelle on vient de lancer un système de sports- études avec notre académie de football pour les 6 à 8 ans, tout en les accompagnant dans leur travail scolaire après l’école».

Rendez-vous est pris pour dimanche. «On tenait à profiter de la journée mondiale des sourds pour organiser un match amical contre eux, avec la petite équipe qu’on vient de monter à BCR pour qu’ils aient une visibilité et aussi attirer le regard des autorités sur les jeunes. Car sans financement, hélas on n’ira pas bien loin», conclut Roshan Seeboo.